VIDEO – Au-dessus du Mont-Blanc, les Soul Flyers réalisent le plus long vol de relief en wingsuit
Après avoir survolé les pyramides d’Égypte en fin d’année dernière et plus récemment le Taj Mahal, Fred Fugen, le plus célèbre des wingsuiters s’attaque à un autre monument, le Mont-Blanc.
Voler à proximité du Toit de l’Europe et enchainer par un vol de relief – le plus long jamais effectué – jusqu’à la vallée de Chamonix, voilà le dernier exploit que Fred Fugen vient d’accomplir aux côtés de Vincent Cotte et Aurélien « Bras Noir » Chatard, ses deux acolytes du Team Soul Flyers.
Une ligne de vol de 3 minutes et 5 secondes complètement inédite qui démarre juste au-dessus du sommet du mont Blanc et s’étire jusqu’au ciel des Houches, soit 7,5 km de distance horizontale et 3 650 m de dénivelé avant l’ouverture du parachute.
Fred Fugen décrit le vol : « Les 500 premiers mètres en haute altitude étaient les plus impressionnants. Le passage juste au-dessus du sommet du mont Blanc était mythique ! On le touchait presque. J’en ai toujours rêvé ! Le fait de voler aussi longtemps en compagnie de mes potes dans ce paysage à couper le souffle, c’est une expérience que je n’oublierai jamais. »
Après le survol du Mont-Blanc, les 3 wingsuiters s’engagent dans deux minutes de descente à haute vitesse, pointant à 200 km/h, au-dessus des crevasses, des séracs et des glaciers. Là, la lecture du terrain, les manœuvres en virages et les piqués sont d’une finesse extrême. À la sortie du glacier, il leur reste encore une minute de vol au-dessus de la forêt, avant d’ouvrir dans le ciel des Houches. Des images rares accompagnés d’un son qui plonge le spectateur dans l’action.
Dans le cadre de cette première mondiale, la performance ne consiste pas seulement à trouver la ligne optimale et à voler à proximité du relief. Il s’agit aussi de maintenir la formation à trois. Tout cela est possible grâce aux communications que l’on entend dans la vidéo. Des échanges précis et rapides, grâce au système de communication radio Cardo Systems, qui plongent le spectateur encore plus dans l’action.