Nolio, une plate-forme pour optimiser ses plans d’entrainement

Conçue par deux ingénieurs informaticiens basés dans le bassin grenoblois, la plate-forme Nolio permet la planification, le suivi des entrainements et l’analyse des performances sportives. Un outil précieux qui convient aussi bien aux entraineurs qu’aux sportifs qui veulent atteindre leurs objectifs.

Strava, très peu pour eux. Alexandre Bouquet et François Dupont, à l’origine de Nolio en 2018, ne dénigrent pas la start-up californienne mais déplorent son « côté un peu trop social, visible » ce qui peut parfois « pousser au surentraînement avec un risque de blessure ».

Sportif eux-mêmes – athlétisme et ski de fond -, Alexandre et François, lassés aussi par les programmes d’entraînement sur fichiers Excel et les échanges de mails, ont fait le pari d’une appli plus discrète. Et qui n’a d’autre vocation que  d’améliorer le quotidien des sportifs et des entraîneurs, aussi bien en amont qu’en aval des entraînements.

Adaptée aux sports d’endurance

Sous forme d’une application web et mobile, Nolio, c’est son nom, trouve toute sa légitimité sur les sports d’endurance (running, trail, cyclisme, triathlon, ski de fond, ski alpin, aviron, canoë kayak…). « Nolio répond aussi bien aux besoins du sportif seul qui souhaite s’améliorer qu’à ceux des sportifs de haut niveau ou encore des entraîneurs » précise bien Alexandre Bouquet. Quant au nom de la plate-forme, les deux compères diplômés de l’Institut polytechnique de Grenoble souhaitaient « un mot simple et facile à retenir, avec une connotation nordique », en écho à leur dernier semestre académique en Suède.

Plate-forme d’entrainement en ligne permettant d’enrichir la relation sportif/entraineur, Nolio propose trois formules. Avec une inscription gratuite l’offre « Sportif » donne l’accès à la majorité des fonctionnalités de l’appli à l’exception des outils de prévision. La formule « Sportif Premium » (6 euros par mois avec deux semaines d’essai gratuits) autorise l’accès à toutes les fonctionnalités, y compris les outils de prévisions, avec des statistiques hebdomadaires, mensuelles et annuelles prévisionnelles. Convient idéalement aux sportifs sans entraîneur mais qui possèdent une expérience sportive et des compétences d’entraînement. Enfin l’offre tout inclus « Entraîneur » (25 euros par mois pou un contingent de 20 sportifs) intègre des outils performants pour gérer rapidement et facilement les sportifs. Une formation gratuite sur demande est proposée. « Il n’y a pas de niveau de base pour utiliser l’application, elle est faite pour toute personne assidue qui souhaite s’impliquer dans l’entraînement et progresser » indique François Dupont.

La start-up grenobloise revendique aujourd’hui « plus de 1 000 entraineurs utilisateurs, et entre 20 000 et 30 000 sportifs actifs sur la plate-forme ». « Nous travaillons notamment avec la Fédération Française d’Aviron, celle de Cyclisme, d’Athlétisme » souligne Alexandre Bouquet précisant que « toute l’équipe de France de cyclisme sur piste utilise Nolio ».

Internationalisation et nouveaux modules

Selon la volonté des fondateurs, « l’objectif n’est pas de remplacer le coach, c’est la plateforme qui s’adapte à l’entraîneur et pas l’inverse ». En effet les fonctionnalités ont été pensées pour faire gagner un temps considérable au duo sportif-entraîneur, notamment dans la confection des entraînements, mais également dans l’optique d’améliorer la réactivité et la qualité du suivi. « Si vous envisagez de courir le marathon de Paris, vous ne trouverez pas de coaching sur Garmin ou Strava. En revanche via Nolio, vous pourrez par exemple bénéficier d’un plan d’entrainement sur 12 semaines » résume le président de cette jeune entreprise qui regroupe pour le moment six personnes.  

Nolio ne compte pas s’arrêter là. Tout en construisant sa communauté, la plate-forme personnalisable table sur son internationalisation – en Français et en Anglais – avec une présence déjà dans six pays. « Cette année nous allons aussi introduire un module spécifique sur la musculation ce qui nous permettra de nous ouvrir à d’autres sports comme par exemple le crossFit » conclut Alexandre Bouquet.

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