Sur l’eau et en haut, Savoie Mont Blanc prépare un été sportif
Avec ses 112 stations, quatre lacs, 18 réserves naturelles et de nombreuses nouveautés sportives, Savoie Mont Blanc cherche à capitaliser sur l’engouement qu’ont eu les Français l’été dernier pour la montagne.
Michaël Ruysschaert, directeur de l’Agence Savoie Mont Blanc, a déjà le regard tourné vers l’été après un hiver bien compliqué. « C’est un territoire d’excellence et le tourisme reste au cœur du réacteur de l’Agence Savoie Mont Blanc », précise-t-il alors que la mission de la structure s’est élargie à la promotion de « l’agri et l’agro » cette année. Avec ses 37 restaurants étoilés – dont quatre trois étoiles – et huit enseignes distinguées par un macaron vert, qui récompense les efforts en matière de développement durable, on sait déjà que l’on y mangera bien. La réputation de ses fromages n’est plus à faire.
On sait aussi que l’on pourra dépenser ses calories grâce à une offre sportive variée et qui ne cette de se réinventer. Le territoire s’appuie déjà l’été sur quatre « grands lacs » (Aiguebelette, Annecy, Bourget, Léman) que l’Agence essaie de faire vivre lors des « ailes de saison » comme savent le faire les Italiens. Comme nouveautés, on peut citer, au lac d’Annecy, de l’apparition d’une sorte de bobsleigh des eaux, le Jet Cycle Max, fabriqué en France et distribué en France, qui, rien qu’avec la force musculaire, peut atteindre 20 km /heures. On aime, aussi, au lac d’Aiguebelette des offres qui proposent un circuit à vélo le matin combiné à une promenade en kayak l’après-midi.
Citons, aussi, la réouverture des gorges du Sierroz, au lac du Bourget, réhabilitées après avoir été un haut lieu touristique de la région.
Les amateurs de VTT se régaleront cet été aux Gets, les 2, 3 et 4 juillet, à l’occasion de la Moutain Bike, annulée l’année dernière en raison de la crie sanitaire, dernière occasion de voir les champions s’affronter avant les Jeux Olympiques de Tokyo. Au-delà de l’évènement sportif, c’est l’occasion pour tous de découvrir le BikePark des Gets qui accueille des passionnés de tous niveaux de pratique, adultes et enfants. Il est accessible aux experts comme aux débutants et fait l’objet d’un développement en continu, offrant un terrain de jeu dans les différentes disciplines du VTT (Descente, Cross-Country, Freestyle, Freeride, E-MTB).
À La Plagne Montalbert et à Saint François Longchamp on teste le Swincar, engin articulé et 100 % électrique, pour dévaler les sentiers ou profiter de belles balades silencieuses, une sorte d’araignée des montagnes accessible aux personnes à mobilité réduite. Enfin, les enfants aimeront le cani-kart, version été du chien de traîneau.
« Redonner aux jeunes le goût de la montagne » grâce à de nouvelles conditions de vente
Permettre aux personnes d’annuler au dernier moment et d’offrir plus de flexibilité, c’est ce que propose Savoie Mont Blanc et ses partenaires avec « Ma Montagne, Mon Tempo » pour s’adapter aux modes de consommation. « Le tourisme était à la traîne avec des conditions générales de vente qui datent du 20e siècle, souligne Yariv Abehsera, président du groupe Travelfectory. Aujourd’hui, quand tu achètes un jean et qu’il ne te va pas, tu le renvoies et on te rembourse en trente secondes ». Il estime que « la Covid a été l’occasion de se réinventer et de permettre avec les assureurs d’offrir des annulations à J-1 ». Il insiste : « Les jeunes nous disent que la montagne est ringarde, c’est impossible à accepter pour les professionnels. Le court séjour, c’est une obligation. On est en concurrence avec Londres et Berlin. A nous de mettre en musique toutes les offres qui existent et qui ne sont pas connues des jeunes ». Bref, la montagne à papa, a fait son temps.