Quelles sont les dix villes les plus sportives au monde ?
En 2023, le classement des villes les plus sportives établi par l’agence BCW s’élargit à 100 métropoles, soit 50 de plus que l’an passé. Voici le palmarès.
À un an des Jeux olympiques et paralympique d’été, Paris prend – pour la première fois – la tête du classement, suivie de près par Los Angeles, la ville hôte en 2028. Londres conserve sa place sur le podium, devant New York et Manchester.
L’importance de se connecter avec des marques sportives renommées
En 2023, le classement des villes les plus sportives BCW (ici les cinq villes les plus sportives de France) s’élargit à 100 métropoles, soit 50 de plus que l’an passé. Cette édition 2023 démontre – une nouvelle fois – l’importance pour une ville de se connecter avec des marques sportives renommées comme les Jeux olympiques, la FIFA ou les principales ligues professionnelles. De tels partenariats changent radicalement la donne offrant aux métropoles une plateforme puissante pour capter l’attention à l’international et asseoir leur réputation de villes sportives. Ainsi, Paris (rang 1), Los Angeles (rang 2) et Londres (rang 3) – ont accueilli récemment les Jeux olympiques ou s’apprêtent à le faire. Des villes comme New York (rang 4) qui abrite les célèbres Yankees et Manchester (rang 5) avec ses clubs de football renommés, illustrent l’impact des grandes franchises sportives dans leur perception de ville sportive.
Les résultats de l’étude soulignent également l’importance de saisir l’opportunité de communiquer en amont des grands événements, plutôt qu’après. La ferveur et la préparation qui précèdent l’événement sont cruciales pour capter l’attention et asseoir la notoriété internationale d’une ville. Les débuts de Brisbane à la 15ème place, neuf ans avant les Jeux prévus, offrent à la ville une occasion unique de communiquer sur sa dimension sportive. Toutefois, le maintien d’une position de premier plan reste fragile. Il exige des efforts continus et de l’innovation, comme en témoignent la chute de sept rangs de Tokyo en l’espace d’un an ou le fait que Rio de Janeiro se classe désormais au 74ème rang. Pour conserver la magie de l’accueil de grands événements, les villes doivent activement évoluer et adapter leurs stratégies d’accueil afin d’identifier les prochaines étapes.
L’effet magnétique des grands évènements
Enfin l’étude montre que se forger une réputation de ville sportive de premier plan relève du marathon, et non du sprint. Les villes qui règnent en maître dans le classement sont celles qui se sont engagées dans cette voie depuis longtemps, en intégrant le sport dans leurs stratégies et leur culture. Parmi les 25 premières villes, seule une poignée d’acteurs relativement nouveaux se sont imposés. Doha (11ème rang), Dubaï (19ème rang) et Abu Dhabi (21ème rang) ont réussi à s’imposer en relativement peu de temps. « Le classement 2023 des villes sportives révèle qu’il n’y a pas de solution miracle ou de raccourci vers le succès. Les villes les mieux classées sont celles qui ont intégré les événements sportifs dans leurs stratégies, en captant l’attention du public bien avant leurs événements et en forgeant des partenariats avec les plus grandes marques de sport » affirme Lars Haue-Pedersen, directeur général de BCW Sports. Pour Marc Chauchat, CEO de BCW France, l’étude confirme « l’effet magnétique des grands événements pour une ville. Paris 2024 ne déroge pas à ce champ d’attraction. À un an des jeux olympiques et paralympiques d’été, tous les acteurs sont pleinement mobilisés pour proposer une expérience sportive et sociétale augmentée, avec un axe fort sur la durabilité et l’héritage. La ville de Paris, comme les entreprises partenaires, veulent optimiser l’effet levier de cet événement ».
Le classement complet ici.
* Le classement annuel BCW des villes sportives évalue les 100 meilleures villes sportives du monde sur la base d’une analyse quantitative de l’empreinte numérique de l’association entre le sport et une ville (pondération de 50 %), combinée avec les points de vue basés sur la perception des dirigeants des fédérations sportives internationales (25 %) et des principaux médias sportifs internationaux (25 %).