Courses cyclistes : la Ligue défend ses organisateurs
Après des incidents de course survenus sur L’Etoile de Bessèges – Tour du Gard les 6 et 7 février derniers, la Ligue Nationale de Cyclisme défend les organisateurs et réaffirme que la sécurité des coureurs est au cœur de ses préoccupations.
Des voitures à contre-sens sur les belles routes du Gard, c’en était trop pour huit équipes professionnelles qui ont décidé de ne pas terminer la 55ème édition de l’Etoile de Bessèges. Trop dangereux.
« Dans une alchimie compliquée qui associe un terrain de compétition ouvert, un mobilier urbain souvent inadapté, des vélos devenus ultra performants et l’incivilité grandissante du public », la Ligue Nationale de Cyclisme (LNC) explique dans un communiqué que la sécurité des coureurs est au cœur de ses préoccupations.
Mise en avant de « notre riche patrimoine rural »
L’instance qui gouverne et accompagne le cyclisme professionnel sur route dans l’Hexagone apporte néanmoins son « entier soutien aux organisateurs français qui œuvrent pour l’essentiel bénévolement ». « Ils créent du lien social ; ils mettent en exergue notre riche patrimoine rural ; ils permettent aux coureurs d’exercer leur métier ; ils assurent une continuité du calendrier des épreuves comme seule la France sait encore le faire » est-il précisé.
La Ligue Nationale de Cyclisme « restera attentive au bon équilibre du triptyque « Épreuves – Équipes – Coureurs » dont les organisateurs en sont à la fois le socle et l’avenir. Elle appelle chacun à mesurer l’impact de décisions pouvant mettre en péril le modèle qu’elle défend » affirme le communiqué.
Rappelons que la France est un acteur majeur du cyclisme mondial avec l’organisation de 104 jours de courses (20% du total mondial). Si l’on en croit les chiffres de la LNC, le pays compte potentiellement 14 critériums, 43 courses inscrites au calendrier, 10 structures et 13 équipes professionnelles.
