Souviens-toi, l’automne dernier
Souviens-toi, l’automne dernier, un bien triste moment, comme un jour de Toussaint sans fin. Après la parenthèse estivale enchantée, nous étions de nouveau confinés, avec des masques et sans vaccins.
Il nous était impossible de nous projeter dans l’avenir. Personne, alors, n’aurait pu parier, qu’un an plus tard, nous pourrions nous enthousiasmer pour les JO de Paris qui auront lieu dans un peu moins de 1000 jours.
Qui aurait pu imaginer qu’il serait de nouveau possible de se rendre aux Etats-Unis ou, plus simplement, de s’asseoir dans une tribune pour voir un joueur de football de Ligue 1 tenter et réussir un lob sur le gardien adverse de plus de 60 mètres.
Ceux qui en sont capables peuvent aujourd’hui courir bien plus d’une heure, loin de leur domicile. Ils peuvent même de nouveau s’inscrire à des compétions pour se confronter à d’autres athlètes.
On aura même le droit de skier cet hiver même si le virus, cette épée de Damoclès, continue de rôder. On ose croire que le vaccin ne s’avèrera pas un bouclier efficace dans le temps. Et, après tout, s’il faut aller faire un rappel, et bien, allons-y, même si ce n’est pas de gaieté de cœur.
Parce que, souvenez-vous, l’automne dernier, nous étions bien malheureux enfermés dans nos logis. Et que, pour le moment, c’est la seule solution pour continuer à vivre comme on l’entend.