Edgar beau défi
Après la défection du biathlète Martin Fourcade, Edgar Grospiron sera donc l’homme fort des JO d’hiver 2030 organisés dans les Alpes françaises. On lui souhaite le même succès qu’à son homologue Tony Estanguet l’été dernier à Paris.
L’ancien champion olympique de ski acrobatique devenu conférencier est intervenu bien des fois sur la thématique « Oser, innover, gagner ». À la tête du Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes, il aura donc l’occasion de la déployer à grande échelle.
Il est important de « faire converger les énergies au service d’une seule ambition qui est le développement du territoire » disait-il lorsqu’il est venu coacher le département de la Meuse au printemps 2021. Nul doute qu’avec son expertise et son enthousiasme, il saura faire de ces Jeux Olympiques d’hiver une formidable vitrine pour les Alpes françaises.
Sa mission ne limite pas à l’organisation des compétitions. La question du tourisme est aussi à prendre en considération. Stations de ski, hébergements, infrastructures de transport : tout l’écosystème alpin doit bénéficier de cette exposition internationale. Un beau défi qu’Edgar va devoir transformer et faire des JO 2030 un levier de développement à long terme pour l’économie locale.
Et puis surtout, face aux défis du réchauffement climatique, c’est l’occasion de prouver à la face du monde que le tourisme de montagne sait se réinventer. Ces Jeux doivent être un laboratoire de nouvelles pratiques : une mobilité plus verte, des infrastructures responsables, une gestion raisonnée des flux touristiques.
Comme pour les Jeux de Paris, l’héritage de 2030 se mesurera non seulement en nombre de médailles, mais aussi en emplois créés, en infrastructures modernisées et en une offre touristique renouvelée. Edgar Grospiron semble être l’homme de la situation.