Les bons conseils pour voyager avec un vélo à assistance électrique
Le vélo à assistance électrique (VAE) permet à tous de partir en itinérance à condition de respecter quelques règles.
Voyager avec un vélo à assistance électrique ne s’improvise pas. Dans le cadre de la Semaine du tourisme, le site weelz, a offert son expertise pour tous ceux qui aimeraient partir sur les routes avec leur vélo électrique. Xavier Cadeau, rédacteur en chef du » mag leader du pignon » a d’abord souligné qu’il faut apprendre à se connaitre. « On ne commence pas par le Kazakhstan, on prend un ou deux jours pour redécouvrir sa région et voir comment son corps va réagir ».
Attention à l’autonomie
Ensuite, attention à l’autonomie qui sera différente « si vous décidez de dormir en camping ou dans des hôtels ». Déjà « on n’oublie pas son chargeur » et on joue sur les niveaux d’assistance du vélo, « on économise le niveau de batterie quand c’est plat, on peut couper l’assistance électrique ». Sachez-le, « dans les campings, on n’apprécie pas forcément que l’on recharge sa batterie dans les sanitaires ». Sur les grands itinéraires cyclables existent des recharges « que l’on utilisera lors d’un arrêt déjeuner ou une visite ».
Pour remplir avec efficacité ses sacoches, on prépare bien ses itinéraires avec des sites comme Geovelo ou encore Kommot, « plateforme plus spécialisée ». Evidemment, on fait attention à la météo, « si on débute, on attaque plutôt aux beaux jours ». Dans tous les cas, « toujours avoir de quoi se protéger s’il pleut et être étanche de la tête au pied, de quoi se couvrir s’il fait froid, en particulier les extrémités, s’hydrater et se protéger s’il fait chaud ».
« Le mieux est l’ennemi du bien », on optimise donc « le poids de son chargement », un « conseil assez logique » mais « pas évident, car le matériel léger coûte cher ». On essaie de « multiplier les couches ». Dans les sacoches, « aussi de quoi se soigner et pallier la fringale« . On n’oublie pas les petits ennuis mécaniques en s’entraînant avant de partir à réparer une crevaison. Certitude, « vous aurez mal… au cul » que « seules l’habitude et la pratique feront disparaître ».
Le vélo n’est pas une priorité de la SNCF
« Optez déjà pour le cuissard, sans s’habiller comme un coureur du Tour de France ». Attention, aussi, à bien regarder comment rejoindre l’itinéraire, « le train reste une gageure ». Difficile, en effet de prendre le TGV avec son vélo, « ce n’est pas une priorité de l’opérateur SNCF« .
Si vous débutez, choisissez des itinéraires balisés comme la Loire à Vélo, Vélodyssée ou Viarhona, « on oublie la peur de se perdre ». On peut aussi commencer par « les boucles locales bien jalonnées« . A voir sur France Vélo Tourisme. N’hésitez pas aussi à passer par un tour-opérateur qui, par exemple, s’occupera de ses bagages.
Quant au choix du vélo électrique, « il faut compter entre 1500 et 2500 euros, on évite l’entrée de gamme » et éviter « le moteur sur la roue avant, moins facile à piloter ». On se renseigne pour savoir « si le service après-vente est assuré« . Le mieux, sans doute, est d’essayer avant d’acheter, une journée de location vaut entre 40 et 50 euros.
Une suggestion de lecture : le guide du vélo électrique dont l’auteur est Thomas Voeckler, qu’on ne présente plus.