« Maîtriser un VTT est plus compliqué que le ski », pensez à un « moniteur cycliste français »
Cet été, en montagne, le VTT sera prisé. Vélo de descente, randonnées, remise en selle avec les vélos électriques. Avant de se lancer, prendre des cours avec des moniteurs labellisés Moniteur Cycliste Français (MCF), peut éviter quelques déconvenues.
Moniteur VTT dans le Vercors, à Villard de Lans, au sein de l’école Velectric-Vercors-4 montagnes, Xavier Brissy se fait le porte-parole desprofessionnels labellisés Moniteur Cycliste Françai (75 écoles labellisées et plus de 1000 moniteurs-Guides adhérents).
Il s’attend, cet été, à ce que de nombreux visiteurs découvrent ou redécouvrent les joies de faire du vélo à la montagne, surtout avec la démocratisation de l’assistance électrique, sans pour autant passer forcément par la case formation. En effet, à la différence du ski, tout le monde, ou presque, a appris à tenir sur un vélo et peut donc avoir le sentiment de se dispenser de conseils. Hors, par exemple, le VTT de descente ne s’improvise pas.
« Maîtriser un VTT est plus compliqué que le ski », assure Xavier Brissy. En effet, ce « sport de glisse », qui nécessite de savoir comment se positionner, est aussi un sport mécanique. « C’est très technique. Avant de nous lancer avec les clients, nous passons entre 15 et 20 minutes à expliquer les réglages du vélo. La lecture du terrain et le bon équipement » font aussi partie des apprentissages nécessaires ».
« La démocratisation du vélo grâce l’assistance électrique, qui est une bonne chose, a aussi son revers de la médaille« , précise le professionnel. En effet, tous les pratiquants ne sont pas sensibilisés au danger de la météo : on peut se perdre, se faire surprendre par la météo ou être victime d’un ennui mécanique que l’on ne sera pas réparé. Sans oublier, aussi, « la gestion de la batterie selon les dénivelés« . L’avantage, aussi, de partir avec un guide, est sa connaissance du terrain. Il sera capable de vous faire pédaler en dehors des sentiers balisés.
Il est d’autant plus dommage de ne pas profiter de l’expertise de professions que les heures de cours et de guidage sont bien moins chères que celles consacrées au ski, « 25 euros, en moyenne, contre 60 euros ». Néanmoins, « le bouche à oreille fonctionne » et la nécessité de prendre des cours avant d’enfourcher seul un vélo commence à s’ancrer dans les habitudes. Tous ces professionnels sont aussi à-même d’apporter des éclairages législatifs. Sait-on, par exemple, que « le port du casque est obligatoire jusqu’à l’âge de 12 ans » ou encore qu’au « delà de huit ans il est interdit de rouler sur les trottoirs ? »
MCF a été associé pour la prime « Remise en selle » qui subventionnait une séance encadrée par un moniteur labellisé, un dispositif – qui était parallèle au 50€ offert pour la réparation ( « Coup de Pouce Vélo »).
Il est de trouver un moniteur MCF sur l’ensemble du territoire (métropole et dom-tom). Un annuaire est disponible sur le site internet MCF (moniteur cycliste français).