Jeunesse, no sport !
Après les JO de Paris 2024, on croyait la jeunesse réconciliée avec le sport. La réalité semble tout autre.
Terrains vides, gymnases silencieux ! Malgré l’élan d’enthousiasme des Jeux olympiques l’été dernier, de plus en plus de jeunes désertent le sport. La pression scolaire, l’attraction des écrans, la peur du regard des autres et des conditions d’accueil parfois peu adaptées expliquent en partie ce désengagement préoccupant relevé par diverses études.
Face à ce constat, la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) refuse de rester spectatrice. Elle s’engage dans le projet européen « Youth Drop In Sport », financé par le programme Erasmus+ Sport. Avec ses partenaires européens, elle développera tout au long de 2025 des solutions concrètes pour lutter contre l’abandon sportif et promouvoir une pratique ouverte à toutes et tous.
Comprendre, s’inspirer, agir, tester : ce projet prévoit en France l’organisation de deux événements pilotes qui réuniront jeunes, familles et bénévoles. L’occasion aussi de valoriser des territoires souvent méconnus, de mêler pratique sportive et découverte locale, et d’encourager un tourisme plus solidaire et engagé.
À travers cette initiative, la FSGT défend une conviction forte : le sport n’est pas un luxe ni un simple loisir. C’est un droit, un levier d’émancipation, un espace d’inclusion dans une société qui a parfois tendance à diviser. Redonner à la jeunesse le goût du sport, c’est cultiver le vivre-ensemble, l’égalité et l’engagement.
« Ce projet européen est une formidable opportunité pour encourager les jeunes à rester acteurs et actrices de leur pratique et à imaginer le sport de demain », souligne Fanny Pascucci, chargée de développement au Pôle international de la FSGT. On lui donne quitus.
