Tour de France, Etape 9. Au bout du bout, Tignes
Le Tour de France se devait de revenir à Tignes après l’étape tronquée de 2019, où une pluie torrentielle et un glissement de terrain avaient empêché les coureurs de gagner à vélo la station de la Tarentaise.
Tignes, c’est une porte ouverte sur le parc national de la Vanoise : un cadre exceptionnel, entre lacs, glaciers et sommets mythiques, qui attend les amateurs de sports outdoor. Traileurs aguerris ou randonneurs en famille sont à leur aise sur les sentiers Vanoise, qu’il s’agisse d’avaler du dénivelé, de guetter les chamois et bouquetins les jumelles vissées aux yeux, ou tout simplement de savourer une tarte à la myrtille dans l’un des refuges accessibles depuis le cœur de la station.
A voir, à Tignes
Le glacier de la Grande Motte
Point culminant du domaine skiable Tignes-Val d’Isère avec ses 3 656 m d’altitude, le glacier de la Grande Motte est l’emblème de la station de Tignes, qu’on retrouve jusque dans son logo, représentant sa « vague » blanche caractéristique sur fond de ciel bleu. Accessible en seulement 7 petites minutes grâce au funiculaire perce-Neige (arrivée à 3 032 m), puis au téléphérique (arrivée à 3 456 m), le glacier est le passage obligé des fans de grand ski et de paysages à couper le souffle en toutes saisons. Il permet de skier dès le mois d’octobre et jusqu’au mois de mai, sans parler du ski d’été pratiqué au mois de juillet.
Barrage du Chevril
Avec ses 180 m de hauteur, ses 300 m de long et ses 43 m de large à la base, le barrage de Tignes a longtemps été le plus haut barrage hydroélectrique d’Europe et demeure encore aujourd’hui le plus haut de France. S’il fait maintenant partie du paysage avec son magnifique lac artificiel de 235 millions de mètres cubes d’eau, il n’en reste pas moins un symbole douloureux pour les Tignards qui avaient élu domicile dans l’ancien village de Tignes, englouti lors de la mise en eau du barrage en 1952. Aujourd’hui, il est devenu la véritable porte d’entrée de la station, reconstruite à 2 100 m d’altitude par une poignée de familles visionnaires restées sur place après la disparition de « l’ancien Tignes ». Les yeux avertis distinguent encore sur le barrage côté Tignes les Brévières le portrait d’Hercule, le Géant de Tignes, fresque gigantesque (18 000 m² !) et éphémère réalisée par Jean-Marie Pierret en 1989 et vouée à disparaître. Jusqu’en l’an 2000, le barrage était vidé tous les 10 ans pour contrôler la bonne santé de l’infrastructure. Depuis lors, ce sont des robots qui permettent cette vérification, et la vidange est un événement rare.
Le lac
Le lac naturel de Tignes, dont les eaux descendent directement du glacier de la Grande Motte est un haut lieu des sports nautiques en été : water-jump, hot-jumping, blob jump, stand-up paddle, pédal’eau, canoë, kayak, pêche à la truite…
Eglise Saint-Jacques de Tarentaise
Portant le nom du saint patron de Tignes, l’église Saint Jacques de Tarentaise sise sur le verrou des Boisses a la particularité d’être la reproduction à l’identique de l’église de l’ancien village inondé en 1952, à la suite de la construction du barrage EDF. Par sa ressemblance avec l’ancien édifice, l’église Saint Jacques a joué un rôle essentiel dans le sentiment d’identification de la communauté tignarde à son nouvel espace de vie. Sous la direction de l’architecte Jamet, le gros œuvre débuta en 1950 et l’aménagement fut effectué deux ans plus tard. L’aspect général de l’ancien édifice, intérieur et extérieur, a été scrupuleusement respecté puisque même les dimensions originelles ont été reprises.