Partez à l’aventure avec les recettes cuisinées Le Bon Bag !

À la tête d’une conserverie, Antoine Boucher a lancé en 2017 son concept de plats préparés Le Bon Bag. Au départ destinés aux skippers, ces plats gastronomiques et pratiques conviennent aujourd’hui aux sportifs outdoors et aux camping-caristes en vacances.

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Les recettes sont conditionnées dans des sachets sous vide afin de préserver le goût et les saveurs le plus longtemps possible. © Le Bon Bag

Marque de l’entreprise familiale les Treilles Gourmandes, Le Bon Bag basée au Lyon-d’Angers dans le Maine-et-Loire propose plus de 20 plats cuisinés pour les sportifs outdoor et les voyageurs.

Que vous soyez chez vous, sur les routes ou sur les mers, l’Angevin Antoine Boucher met à disposition des plats cuisinés gastronomiques, facile à transporter et peu encombrants. Pratique lorsque vous partez par exemple en randonnée de haute montagne. Le conditionnement des plats en sachet permet d’allier la qualité d’une cuisson sous-vide et la conservation pendant trois ans à température ambiante. Les recettes sont appertisées c’est-à-dire cuisinées, stérilisées et conservées dans « des bocaux de grand-mère comme autrefois » assure Antoine.

Prêt à déguster en 10 minutes de cuisson

Il suffit de plonger le sachet fermé dans une casserole d’eau frémissante pendant 10 minutes et de servir avec l’accompagnement de votre choix : riz, pâtes, légumes, couscous, polenta, quinoa… Si vous partez en randonnée, vous pourrez utiliser la popote et cuire la préparation au bain-marie, directement dans une casserole ou à l’aide de sachets autochauffants. Antoine recommande de cuire le sachet dans l’eau, sans l’ouvrir « pour éviter que votre repas ne se renverse si vous vous trouvez dans des conditions extrêmes. »

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Antoine Boucher (à droite), est partenaire du skipper Louis Burton (à gauche).  © Le Bon Bag

Le Bon Bag s’adresse principalement aux skippers du Vendée Globe. « Ils adorent. Je connais même certains navigateurs qui en mangent chez eux » affirme Antoine. « Jean Le Cam (cinq Vendée Globe au compteur) m’a même confié qu’il avait mangé l’un de ses plus beaux repas en mer avec mon riz de veau » ajoute l’entrepreneur.

Depuis peu, la société s’ouvre également aux grands aventuriers et aux randonneurs. L’entreprise est notamment partenaire de Rémi Camus, explorateur qui a traversé l’Australie en courant sans assistance en 2011 et a réalisé le tour de France à la nage sept ans plus tard.

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L’explorateur Rémi Camus dégustant le cassoulet au confit de canard. © Le Bon Bag

Quatre catégories de plats pour régaler les papilles

L’ensemble des plats sont élaborés en partenariat avec Franck Garanger, maître cuisinier de France. Le Bon Bag propose quatre catégories de produits : plats composés uniquement de viande comme la « Cuisse de canette l’orange » ; plats à base de viandes et légumes avec par exemple le classique « Bœuf carotte ». Des plats végétariens également ou encore des repas plus exotiques à l’image du « Curry vert de filet de volaille à la noix de coco ».

Antoine est un amoureux de la cuisine et veut surtout privilégier le goût : « Quand je fais un risotto de quinoa, je mets de la crème et du parmesan. Il faut que cela soit très bon. Se faire plaisir avec la nourriture, c’est l’essentiel. »

L’origine et la composition des produits

Les viandes viennent majoritairement de France à l’exception de l’agneau (Irlande) et du cerf (Autriche). Les légumes ne sont pas bios, mais sont frais et achetés dans un rayon de 130 km. Antoine compte prochainement se fournir en légumes Demeter, certification privée respectant un cahier des charges encore plus rigoureux que le bio.

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Le « Filet de volaille entre terre et mer », servi avec l’accompagnement de votre choix. © Le Bon Bag

Le cuisinier est également en train de revoir ses recettes pour supprimer les additifs, présents dans certains plats : « On peut encore en retrouver dans certains fonds de viande ». Par exemple, le « Curry vert de filet de volaille à la noix de coco » contient deux exhausteurs de goût et un acidifiant. Dans le « Gésier de canard confit émincé », il est possible de retrouver du nitrite de sodium, conservateur classé comme cancérogènes par l’OMS et le Centre International de Recherche Contre le Cancer.

En revanche, les « Paupiettes de veau sauce tomate » ne contiennent aucune trace d’additif, tout comme le « Sauté de volaille à l’angevine et ses champignons aux 2 riz » ou encore le « Sanglier de chasse français aux cranberries » ainsi que d’autres plats cuisinés.

Adrien Leroux

Étudiant de 3ème année en management sportif et en journalisme à l'École Supérieure de Journalisme de Lille

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