Avec l’accueil d’une nouvelle Transatlantique, la Martinique s’impose comme une destination nautique majeure

Après la Transat Jacques Vabre, la Martinique s’apprête de nouveau à accueillir des skippers qui vont traverser l’Atlantique, dans le cadre de la Cap-Martinique, depuis La Trinité-sur-Mer.

Réservé aux skippers amateurs, la Cap-Martinique s’élancera de La-Trinité-sur-Mer le 1er mai prochain pour une arrivée prévue à Fort de France « entre 20 et 30 jours plus tard ».

Pas moins de 40 monocoques tenteront de traverser l’Atlantique, soit en solo (16 bateaux) ou en duo (24 équipages). Seront sur la ligne de départ, des Français, Sud-Africains, Anglais, Suisses et Belges.

Tous se sont engagés à soutenir une cause. Présent lors d’une conférence de presse, qui se déroulait mardi 12 avril au Yacht Club de Paris, Tristan de Witte a choisi de s’engager des « Entreprises du Patrimoine Vivant » qui constituent « un socle essentiel au redéploiement d’une industrie local ». La course est éco-responsable avec, par exemple, l’interdiction d’embarquer du plastique à bord ou encore de jeter des déchets à la mer.

Déjà, c’est un évènement pour La-Trinité-sur-Mer, berceau d’Eric Tabarly, qui accueillera pour toute première fois le départ d’une Transat. Le Morbihan est d’ailleurs partenaire officiel de cette course et pourra ainsi dès l’ouverture du village le 23 avril, comme le dit David Lappartient, président du conseil départemental, présenter « ses atouts naturels incomparables pour la pratique des activités nautiques et de voile ».

Autre partenaire majeur, le comité martiniquais du tourisme, qui, par la voix de son directeur général, François Baltus-Languedoc, se réjouit aussi de cette nouvelle arrivée à Fort-de-France après celle de la Jacques Vabre en novembre dernier. « Nous voulons mettre la Martinique sur le podium des Transats, les évènements sportifs sont des acteurs du rayonnement ».

Il encourage les plaisanciers à louer un bateau pour découvrir la Martinique. « C’est la Caraïbe en une seule île, c’est une destination extrêmement variée. A chacune des dix escales, on fait de nouvelles découvertes ».

La Transat, qui doit faire rayonner « la destination au niveau national » permettra aussi de « valoriser la baie de Fort-de-France, l’une des plus belles au monde, et les équipements nautiques.

Une Transat, c’est aussi des retombées économiques immédiates grâce aux forfaits vendus aux accompagnateurs qui attendront sur place les skippers. « Près de 180 packages ont déjà été vendus », assure le responsable, qui en profite pour louer la collaboration de Corsair.

Si les marins sont amateurs et les organisateurs bénévoles, l’organisation est professionnelle pour garantir la sécurité des marins. Comme l’a rappelé Thibaut Derville, co-organisateur de la course, « traverser l’Atlantique reste toujours un exploit ».