Escapades au grand air : les Charentes vous enchantent
L’été tire doucement sa révérence. Mais aux portes du Sud-Ouest et aux confins de l’océan, la Charente et la Charente-Maritime se tiennent toujours prêtent pour accueillir les visiteurs. Loin des foules, ces derniers peuvent profiter d’activités nature permettant de découvrir le territoire en mode décontracté. C’est parti pour une grande respiration à Châtelaillon-Plage, La Rochelle, le Marais Poitevin et l’Ile de Ré.
Regroupant les départements de la Charente et de la Charente-Maritime, la région des Charentes en Nouvelle-Aquitaine recèle de si nombreux trésors qu’il est parfois difficile de choisir où aller. Dans ce reportage, nous parlerons d’ailleurs plus volontiers d’expériences. En bord de mer ou dans les terres, des moments forts en mobilité douce qui offrent la possibilité de mieux appréhender la richesse et la variété de ce joli coin de France.
En route vers Châtelaillon-Plage
À quelques kilomètres au Sud de la Rochelle, Châtelaillon-Plage possède le charme discret et authentique des jolies stations balnéaires. Une vaste plage de sable fin s’étendant sur près de trois kilomètres, un imposant casino et pas mal de villas Belle Epoque qui accrochent le regard.
« Eglise, marché couvert, casino, Châtel – c’est comme ça que l’on dit là-bas – a été construite pour la bourgeoisie rochelaise, avec notamment l’hôtel Beauséjour, le premier érigé en 1892 » relate Jean-Christophe Mercorelli, le directeur de l’Office de Tourisme. Entre les années 50 et 80, la station tombe en désuétude. Avant que le maire de l’époque Jean-Louis Léonard ne lui redonne vie en réaménageant le front de mer autour du casino. Depuis 1990, de gros efforts ont été faits pour préserver le patrimoine bâti. « Plus de 50% du territoire est protégé » se félicite Jean-Christophe Mercorelli. Quant à l’église Sainte-Madeleine, il faut y jeter un œil, ne serait-ce que pour sa fresque de 600 m2 réalisée à la bombe et au pinceau en 2020 par le street artist lillois Amaury Dubois.
Du vent, des villas Belle Epoque et des sports nautiques
« Ce n’est pas Royan mais la station vit bien toute l’année » affirme de son côté Jean-Luc Staub, le maire-adjoint également président du Club nautique de Châtelaillon-Plage depuis une quinzaine d’années. S’il est agréable de faire une promenade d’une heure pour découvrir quelques villas emblématiques de la station, sa longue plage possède aussi de quoi ravir les amateurs de sports nautiques. Voile, kite-surf, windfoil, jet-ski…, il y a bien évidemment tout ce qu’il faut. Le vent est une condition nécessaire. Châtel n’en manque pas. Pour preuve, chaque année, au printemps, la station familiale accueille le Festival du Cerf-Volant et du Vent qui attire plusieurs dizaines milliers de visiteurs. Un vrai temps fort. « Au niveau nautique, ce qu’il y a de plus simple à mettre en œuvre, c’est le paddle » poursuit sur sa lancée Jean-Luc Staub. Et pour se relaxer, il y a la Thalasso – Spa Marin La Grande Terrasse.
Positionnée sur le tracé de la Vélodyssée (voir ci-dessous), Châtelaillon-Plage se découvre également à vélo. Différentes boucles de promenade sont ainsi suggérées. De là, il est possible de rejoindre facilement La Rochelle. Avec en prime, le long de la côte l’ouverture sur d’admirables paysages marins. Très photogéniques.
Qu’elle est belle La Rochelle
Ancrée entre terre et mer, La Rochelle propose un véritable océan d’exploration pour les visiteurs, et notamment les sportifs en quête de nature et de grand air. Lorsqu’on arpente les rues de la ville, on remarque notamment le lien très fort qui unit la cité maritime et son club de rugby, le Stade Rochelais qui a décroché en mai son deuxième titre de champion d’Europe. La municipalité n’hésite-pas sur ses édifices à afficher les couleurs du club, jaune et noir, et remercier ses « champions ».
Dans cette ambiance décontractée et colorée, il faut flâner sur le Vieux Port, observer ses fameuses Tours, se perdre dans son centre historique et aller au marché des Halles pour prendre véritablement le pouls de la ville. À pied ou à vélo, on prend son temps et on savoure l’instant présent. La bonne idée est aussi de prendre un verre et tout simplement buller en terrasse.
Dynamisme, douceur et couleurs
Riche en histoire et en architecture, La Rochelle se veut également résolument sportive. Si le Stade Rochelais constitue l’une de ses plus belles cartes de visite, ce n’est bien sûr pas la seule. La cité maritime qui compte quatre ports et trois plages s’enorgueillit d’abriter le plus grand port de plaisance d’Europe. Avec son rendez-vous annuel le Grand Pavois, le Port des Minimes est un haut-lieu du nautisme. Un point de départ idéal pour embarquer et prendre le large. Côté océan, on peut aussi profiter de nombreuses activités nautiques : voile, kayak, stand-up paddle… Pour les fans de running, le marathon de La Rochelle, présenté comme « le deuxième plus important de France » est un évènement attendu. La 32ème édition se court le 26 novembre prochain.
Totalisant 70 kilomètres de côtes à parcourir, et engagée depuis les années 70 sur la protection de l’environnement, La Rochelle affirme également son côté pionnier en matière de vélos en libre-service (il y en a plus de 600 dans la ville). On revient encore au deux-roues (voir ci-dessous), sans nul doute l’option la plus intéressante pour découvrir la ville et ses communes alentours. 230 kilomètres de pistes cyclables s’offrent aux pédaleurs. Des itinéraires qui parcourent la ville, logent la côte ou traversent les paysages charentais. Et comme ici on privilégie la découverte en mode doux, La Rochelle Destination a lancé cette année proposant diverses excursions à bord d’un van électrique avec chauffeur (voir ci-dessous). Objectif, émissions zéro carbone.
En van vers le Marais Poitevin
De La Rochelle, à peine 40 minutes suffisent pour gagner le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin. Plus précisément pour se rendre à La Ronde qui fait face aux étangs de Bazoin. Dans ce cadre bucolique, l’endroit vaut notamment pour son restaurant Les Etangs de Julie. L’occasion de déguster quelques plats typiquement du coin comme la fricassée d’anguille, le poisson star du Marais Poitevin.
S’étendant entre la baie de l’Aiguillon et Niort, d’une superficie d’environ 100 000 hectares, le Marais Poitevin séduit d’emblée par sa quiétude, sa végétation abondante et les nombreux oiseaux qui y migrent chaque année.
La Venise Verte, cette cathédrale de verdure qui s’offre au visiteur
Sur trois départements (Charente-Maritime, Vendée et Deux-Sèvres), le Marais Poitevin se décompose en trois grandes parties : à l’est le marais mouillé surnommé la Venise Verte avec ses quelque 8 000 kilomètres de voies d’eau ; à l’ouest la partie littorale bordée par la baie de l’Aiguillon ; au milieu le marais desséché. Depuis Charron dans l’anse de l’Aiguillon jusqu’à Niort, le fleuve Sèvre Niortaise joue le rôle d’une véritable colonne vertébrale du Marais Poitevin. À l’embarcadère des écluses de Bazoin, qu’il est plaisant d’effectuer avec ou sans guide une promenade en barque – avec ou sans fous rires – dans ce labyrinthe de conches et de canaux. On peut à loisir y observer la faune et la flore. Le Marais Poitevin recense en effet près de 750 espèces végétales différentes, 50 espèces de mammifères, plus de 330 espèces d’oiseaux… Depuis peu, il est possible d’embarquer sur des pénichettes électriques. De Niort jusqu’à Marans, le parcours est ponctué de 12 haltes nautiques pour découvrir les villages et lieux emblématiques de la région.
L’expression est facile mais la Venise Verte s’avère un super terrain de jeu pour les amoureux de loisirs nautiques. Outre la traditionnelle balade en barque, il est possible de louer un paddle, un canoë ou un kayak. Cette cathédrale de verdure se prête également facilement à une découverte à pied ou en vélo. Les circuits cyclables y sont nombreux comme la Vélo Francette (de Ouistreham dans le Calvados à La Rochelle) qui longe en partie la Sèvre Niortaise. Au final une immersion grandeur nature et un plaisir simple propice à l’apaisement et à la reconnexion.
Rallye vélo à la découverte de l’Ile de Ré
Changement de cadre pour une autre échappée nature qui elle aussi surfe sur le créneau des mobilités douces. Quatrième plus grande île de France métropolitaine, reliée au continent depuis 1988 par un pont d’une longueur de trois kilomètres, l’Ile de Ré est une destination tout indiquée pour vivre une expérience unique et responsable. Pour se mettre au vert, et aussi au bleu tant la mer est toujours proche, c’est le top.
Et là encore, quoi de mieux que de parcourir l’île à… vélo. Avec son relief quasiment plat, elle semble même avoir été dessinée pour cela. Pas moins de 138 kilomètres de pistes cyclables quadrillent la destination. À la clé, dix villages et une mosaïque de paysages tous aussi enchanteurs les uns que les autres. Ponctué de différentes étapes qui peuvent être composées à sa guise, le rallye vélo constitue une option de premier choix pour découvrir de façon ludique et sportive les meilleures facettes de l’île : environnement, faune et flore, histoire, architecture, produits du terroir… Bref à vélo (de nombreux loueurs sont présents sur l’île), on éprouve un sentiment de plénitude et de liberté. Tout est facilement accessible. Pour s’éviter un trop grand nombre de vélos sur les pistes, le mieux est de partir tôt le matin ou de venir en dehors des flux touristiques estivaux.
Escapade ornithologique aux Portes-en-Ré
Suggestion : au départ d’Ars en Ré et son célèbre clocher à la flèche noire qui servait naguère de repère aux navigateurs, on pédale vers le nord en direction des Portes en Ré. En cheminant, on traverse la réserve naturelle Lilleau des Niges gérée par La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO). Sur ce territoire équivalent à 300 terrains de foot, des centaines de milliers d’oiseaux y séjournent ou y transitent au cours de leurs migrations. « On peut les observer toute l’année. Nous avons recensé 350 espèces différentes, soit la moitié des oiseaux de toute l’Europe » affirme Hervé Roques, animateur nature, qui cite volontiers le canard Tadorne de Belon, l’échasse blanche et le Gorgebleue à miroir comme étant « les oiseaux caractéristiques de l’Ile de Ré ». Différentes sorties « oiseaux et nature » sont proposées.
Cette petite escapade ornithologique peut être complétée par une visite à la Maison du Fier, sorte de musée dédié au patrimoine naturel local situé dans un ancien hangar à sel. Le sel justement est un autre incontournable de l’île. De nombreux sauniers (travailleurs récoltant le sel dans des marais salants) exploitent encore les marais salants. À la tête des Marais du Roc aux Portes-en-Ré, Hervé Rocheteau est l’un de ceux-là. Il explique d’ailleurs très bien comment s’effectue la récolte du sel : les différents bassins, la météo, les outils utilisés… « Sur une bonne saison, je peux récolter jusqu’à 100 tonnes, seulement 10 tonnes s’il a beaucoup plus ». Du gros sel mais aussi de la fleur de sel qui se cristallise à la surface des marais. C’est parait-il l’un des sels les plus raffinés et les plus goûteux au monde. Ce qui est sûr, c’est qu’ici la méthode de récolte est 100% artisanale. Vraiment à voir.
Du sel, du vin et les produits de la mer
« Terre d’excellence », l’Ile de Ré, 18 000 habitants et dix fois plus en été, s’impose en destination « éco-responsable ». « Nous sensibilisons les voyageurs à cela. Par exemple il n’y a pas de publicité sur le bord des routes. Si toutes les activités nature sont autorisées, si c’est un paradis pour les sports nautiques, certaines ont toutefois été bannies comme le fat bike ou le char à voile » fait remarquer Camille Pinot en charge des relations presse sur l’île. Espace sublime mais sensible, l’Ile de Ré est fière de ses producteurs et artisans. « Nous avons 90 sauniers, 60 vignerons et 90 ostréiculteurs » précise Camille Pinot.
Pour ponctuer son séjour sur l’île, cap sur une cabane ostréicole avec vue panoramique face à l’océan. Un moment de quiétude absolu et un pur régal. Au QG de la Mer à Saint-Martin-de-Ré, tout est local, même le vin. Huîtres, tourteaux, bulots, crevettes…, on se fait plaisir avant de regagner l’effervescence de nos vies parisiennes.
Destination touristique majeure, l’Ile de Ré comme la destination Charentes dans son ensemble se déguste en toute saison. Peut-être encore plus à l’arrière- saison. Moins chère, mois chaude, moins de monde, la bonne période pour savourer pleinement tous ces sites d’exception.
Davantage de renseignements sur le site Infiniment Charentes.
Les Charentes, terre d’accueil pour les cyclotouristes
Terre de vélo, les deux Charentes offrent plus de 7 000 kilomètres de parcours cyclables. Que ce soit à travers de grands itinéraires nationaux ou européens (voir ci-dessous, Vélodyssée, Scandibérique, Vélo Francette, Flow Vélo, Canal des 2 Mers…) ou via des circuits départementaux (Le Tour Charente, Les Rives de Boutonne, Les Chemins de la Seudre…) ou encore sous la forme de simples boucles locales (35 en Charente, 28 en Charente-Maritime) qui sont connectés aux grands itinéraires. Le temps d’une journée ou dans le cadre d’un séjour itinérant, les adeptes de la petite reine, qu’ils soient débutants ou expérimentés, disposent d’un choix XXL. « L’avantage, c’est que c’est plat. Avec 80% en site propre, la Flow Vélo est notre itinéraire mascotte » souligne Carole Richard-Leparoux, Chargée de communication offline itinéraires vélos pour le compte de Charentes Tourisme.
Près de 250 prestataires labellisés « Accueil vélo »
Oeuvrant pour la promotion du tourisme à vélo, Charentes Tourisme (l’agence de développement touristique des Charentes) et les acteurs du territoire ont déployé la marque « Accueil vélo » auprès d’un maximum de prestataires touristiques. Près de 250 (dont 139 hébergements) sont aujourd’hui labellisés. Ils garantissent aux cyclistes l’accès à des équipements spécifiques (abri vélo sécurisé, kit de réparation, mise à disposition d’équipements pour le nettoyage des vélos et pour recharger le matériel). Ils apportent également un accueil personnalisé et attentionné aux touristes à vélo (services sur-mesure, documentation spécifique vélo avec les itinéraires cyclables, conseil ou redirection vers des points de location de vélos ou des ateliers de réparation et des commerces spécialisés). Pour mieux se balader à vélo, les cyclotouristes peuvent utiliser la solution connectée Loopi. Le site permettant de retrouver toute l’offre de randonnée cyclable des Charentes se double d’une application mobile afin de bénéficier d’un guidage sur le terrain.
« La première destination touristique française pour la pratique du vélo »
« Le vélo est un mode de voyage lent qui favorise la rencontre, la convivialité. Le pratiquant a davantage de temps et se montre plus flexible » indique Carole Richard-Leparoux qui précise que « les Charentes constituent la première destination touristique française pour la pratique du vélo ». Une manne également pour le tissu économique local puisqu’en moyenne un touriste à vélo « dépense quotidiennement 68 euros » affirme la responsable.
Destination d’itinérance douce, les Charentes peuvent également s’éprouver en VTT (1 000 km de chemins balisés), à pied (là encore un vaste réseau de chemins balisés) ou même à cheval (différents itinéraires équestres ont été mis en place. Une mention particulière pour La Route des Cardinaux, sur le tronçon de la Route Européenne D’Artagnan).
Les grands itinéraires vélo transitant par les Charentes
La Vélodyssée, de Roscoff (Finistère) à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) : 1 300 km.
- À voir en Charentes : Arsenal des mers à Rochefort (Corderie Royale, musée de la Marine…) ; Brouage et sa citadelle ; Cité de l’Huître, centre d’interprétation de l’ostréiculture.
La Scandibérique, de Maubeuge (Nord) à Saint-Jean-de-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) : 1 700 km.
- À voir en Charentes : Confolens, Petite Cité de Caractère ; Lac de Haute-Charente ; Donjon de Marthon ; Coulée d’Oc ; Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image d’Angoulême.
La Vélo Francette, de Ouistreham (Calvados) jusqu’à La Rochelle : 630 km.
- À voir en Charentes : Port, halles et quais de Marans ; Embarcadères (Marais Poitevin et Marais Plaisance) ; Aquarium La Rochelle ; Tours de la Rochelle.
La Flow Vélo, depuis Le Lardin-Saint-Lazare (Dodogne) jusqu’à l’Ile d’Aix (Charente-Maritime) : 350 km.
- À voir en Charentes : Châteauneuf-sur-Charente et l’aire de loisirs du Bain des Dames ; Cognac et les grandes maisons de négoce ; Vibrac et ses petits ponts de pierre ; Jarnac, ville natale de l’ancien président François Mitterrand ; Saintes, l’amphithéâtre gallo-romain et l’Abbaye-aux-Dames.
Le Canal des 2 mers à Vélo, de Royan (Charente-Maritime) jusqu’à Sète (Hérault) : 750 km. Notre reportage ici.
- À voir en Charentes : Marais du pampin à Mortagne-sur-Gironde ; la rivière de Chauvignac ; Halles du XVème siècle de Cozes ; Tour de Beaumont à Floirac ; Domaines viticoles…
La Rochelle Océan Van : des excursions à bord d’un van électrique avec chauffeur
Lancé par l’Office du Tourisme au printemps dernier et s’étalant jusqu’au mois d’octobre, La Rochelle Océan Van incite les visiteurs à prolonger la durée de leur séjour, et surtout les enjoint à sortir de La Rochelle pour découvrir d’autres facettes du territoire charentais. Tout cela s’inscrivant dans un objectif de voyage zéro carbone.
En se faisant guider par des personnes au sein des Offices de tourisme, les visiteurs peuvent profiter de manière optimisée des territoires alentours, l’Ile-de-Ré, le Marais poitevin, Rochefort et Brouage, le Sud Vendée ainsi que les pépites de l’agglomération rochelaise. Un programme d’excursions sur mesure est en vente à l’Office de Tourisme ou via son site internet. Au choix : des circuits à la journée ou demi-journée tout compris, avec transport, chauffeur, guide local, dégustation, visites guidées, activités, balades en barque ou à vélo et repas. À ce jour, 7 excursions exclusives sont proposées au départ de La Rochelle, pour 149 euros par personne, quatre excursions à la journée (Le Marais Poitevin en barque et à vélo avec un guide unique, Escapade nature & gastronomique dans le Marais poitevin, Les trésors de l’Ile de Ré, De Rochefort à Brouage, l’histoire avec un grand H) et, pour 79 euros par personne, trois autres à la demi-journée (Terroir et gastronomie aux portes de La Rochelle, La traditionnelle balade en barque du Marais poitevin, Découvertes typiques du littoral charentais).
En complément, la destination commercialise le pass touristique La Rochelle Océan Pass pour découvrir la ville, son agglomération et ses territoires voisins pendant 2, 3 ou 7 jours. À partir de 44 euros par personne.
La Rochelle en chiffres
- 4 millions de visiteurs par an.
- 4 ports, dont le 1er port de plaisance de la façade atlantique (Les Minimes).
- 70 km de côtes protégées.
- 230 km d’aménagement cyclable.
- 600 vélos « jaunes » en libre-service.
- 2 véloroutes (la Vélodyssée et la Vélo Francette).
- 270 km de randonnée pédestre.
- 4 réserves naturelles.
Le Sénéchal à Ars-en-Ré : un hôtel où l’on se sent bien
Une grande bâtisse – naguère un bureau de poste -, une façade blanche et des volets gris verts, tel se présente l’hôtel Le Sénéchal à deux pas de la place du village d’Ars-en-Ré et son célèbre clocher bicolore noir et blanc. Architecte, Christophe Ducharme et son épouse Marina ont acheté et rénové il y a une vingtaine d’années trois petites maisons pour au total offrir 20 chambres à leurs hôtes. S’ajoute à cela une villa, la villa Victor, acquise plus récemment et pouvant à elle seule héberger jusqu’à 10 personnes.
Classiques (à partir de 95 euros), de Caractère, Elégantes, Ravissantes, Magnifiques et Exceptionnelles (à partir de 260 euros), quelle que soit la catégorie, les chambres, toutes différentes, ne manquent pas de cachet. De véritables petits nids d’amour où l’on se sent bien tout de suite. Belle hauteur de plafond, pierres apparentes, décoration choisie, la plupart bénéficient d’une terrasse avec vue sur les toits. Avec ses patios fleuris, son salon avec cheminée, et sa petite piscine chauffée, cet hôtel discret, à deux pas des pistes cyclables, vous ouvre ses portes pour un séjour aussi apaisant que revigorant.
Non loin de là, sur le port d’Ars-en-Ré, le restaurant Chez Rémi propose des plats « faits maison ». Assurément une bonne adresse sur l’île.