Marathon pour Tous : « On ne se rend pas compte de ce qu’on va vivre »
Nous retrouvons notre confrère Bruno Cammalleri (Sportsmarketing.fr) qui, dans le cadre des Jeux Olympiques, s’apprête à disputer samedi soir 10 août le Marathon pour Tous, sa première course longue distance. « Un saut dans le vide » pour ce trentenaire d’origine marseillaise qui part sans repères mais qui se dit boosté et mis en confiance par les runs d’entraînement proposés par le Team Orange Running à l’origine de cet évènement.
Nous avions rencontré Bruno Cammalleri début mai. Il avait alors entamé sa préparation spécifique de seize semaines devant le conduire à disputer le Marathon pour Tous – le même tracé que l’épreuve olympique officielle – le 10 août prochain. « Le temps passe à une vitesse folle. Je n’ai pas été hyper bon élève. Il y a un bloc de deux semaines où je n’ai pas pu m’entrainer, en raison notamment de contraintes professionnelles » explique le jeune homme de 34 ans.
« L’inquiétude ne doit pas prendre le pas sur le plaisir »
Devant ce manque d’assiduité bien involontaire, l’inquiétude peut vite poindre. « Je n’ai aucun repère, aucune garantie, c’est un saut dans le vide » concède Bruno, mais aussitôt de préciser que « cette inquiétude ne doit pas prendre le pas sur le plaisir que cela engendre. À aucun moment ».
Les trois séances hebdomadaires étant compliquées à mettre en place, des copains lui conseillent de se concentrer sur les sorties longues. Mais ce qui booste Bruno, ce sont surtout les runs organisés par le Team Orange Running, « cela m’a remis en selle ».
Le 10 juillet dernier, sur 9 kilomètres, puis une semaine plus tard, sur 15 kilomètres entre Issy-les-Moulineaux, Meudon et Chaville avec notamment au programme la Côte des Gardes (2,3 kilomètres avec une pente moyenne de 5,4%), celle-là même qui sera sur le parcours du marathon, il effectue deux sorties qui lui redonnent un surcroît de confiance, « je me sentais bien, je ne me suis pas mis dans le rouge ».
L’encadrement optimisé du Team Orange Running
Mais courir 15 kilomètres n’est pas courir un marathon. Bruno Cammalleri en est parfaitement conscient, lui n’a jamais été au-delà d’un 20 km (Marseille-Cassis l’an dernier). « Un coach m’a expliqué qu’il y a trois choses qui seront déterminantes pour se dépasser le 10 août : les ravitaillements, l’ambiance et l’objectif d’être finisher pour obtenir la médaille » déclare-t-il.
Le journaliste à Sportsmarketing.fr ne vise pas le chrono, « ce n’est pas du tout mon ambition ». Ce qu’il veut, c’est finir. Lors de ses entrainements avec le Team Orange Running, il évolue avec des meneurs d’allure sur la base d’un temps d’environ 5’45 au kilomètre.
Le phénomène d’émulation devrait aussi jouer son rôle. Parmi les 20 024 participants qui seront au départ à l’Hôtel de Ville de Paris le 10 août, beaucoup vont courir leur premier marathon, « ça réconforte et ça rassure ». « Et puis au-delà des sorties d’entrainement programmées, Orange a prévu de nous accompagner via des conférences, sur le mental par exemple, ça aide aussi » reconnait Bruno Cammalleri.
« Se construire des souvenirs pour la vie »
Alors que la 33ème olympiade d’été débute ce vendredi, Bruno Cammalleri ne boude pas son plaisir de pouvoir vivre intensément cet évènement. À Paris. Au cœur de la capitale. « On y est, ça va être magique. L’atmosphère, les émotions…, on ne rend même pas compte de ce qu’on va vivre, tellement ça va être dingue » s’enthousiasme-t-il. Et d’expliquer que s’il fait cette course, c’est aussi pour « se construire des souvenirs pour la vie ». Bref que du bonheur, et sans doute (un peu) de souffrance sur les 42,195 km de ce marathon pas tout à fait comme les autres.