Aux 2 Alpes, le Far West, thème de « la plus haute course de VTT au monde »

La 22^ème édition du « Mountain of Hell », évènement bien connu dans le monde du VTT, se déroulera du 24 au 26 juin aux 2 Alpes. Des milliers de vététistes amateurs et professionnels se retrouveront à 3 400 m d’altitude les roues dans la neige.

Recherche « L’homme qui roule plus vite que son ombre », l’affiche est accrocheuse pour un évènement qui se le veut tout autant. Sur la thématique du Far West, la « Mountain of Hell » plus communément appelée MOH est très attendue dans le milieu des descendeurs et enduristes. En 2022, elle fête son 22^ème anniversaire.

Avec le concours des Choucas Bikers, club à l’origine de cette compétition, et la société du domaine skiable Sata 2 Alpes, l’Office de Tourisme des 2 Alpes a repris l’organisation de cet évènement qui traduit aussi la volonté de la station de mettre le VTT au cœur de sa stratégie. Le principe de la course reste le même : un départ à 3 400 m les roues dans la neige pour 2 400 m de dénivelé d’un parcours de 25 kilomètres.  

Jusqu’à 1 000 pilotes de front au départ sur le glacier de la Girose

Depuis 2000, c’est la même histoire, ils sont des milliers de fous furieux à se retrouver sur le glacier de la Girose et prendre le départ de « la plus haute course de VTT au monde ». Jusqu’à 1 000 pilotes en provenance d’une vingtaine de nationalités s’élancent de front tous ensemble. Le parcours est diversifié avec de la neige, de la grosse piste, des pierriers, de la montée, du single et un finish empruntant le chemin piéton descendant au pittoresque village de Venosc à 900 m d’altitude. Les premiers mettent en moyenne 30 à 40 minutes. Le record de vitesse sur la partie du glacier est de 127km/h établi en 2018.

À noter cette année de nouvelles catégories de classement avec les E bike dame et E bike homme. De même les enfants de 9 à 14 ans auront droit à leur compétition, le Mountain of Hell Kids le samedi 25 juin.

Les parcours sont extrêmement bien pensés, travaillés, balisés pour assurer une sécurité maximum. Comme chaque été, l’organisation a à cœur d’apporter de la nouveauté, de faire rider les pilotes sur des tracés improbables et d’apporter toute l’adrénaline que ces pilotes, chevronnés ou pas, viennent chercher. Souvent été malmenée par des conditions météos défavorables (vents violents, tempêtes, neige, orages, brouillard), la MOH, course d’un jour, fait toujours parler d’elle. De l’aveu des organisateurs, « elle se mérite car c’est vraiment l’enfer sur chaque édition mais toujours avec des sourires à l’arrivée et ce sentiment heureux et fier d’y avoir participé ».