Olympiade culturelle : ces expositions qu’il ne faut pas rater
À la fin du mois vont être inaugurées de grandes expositions de l’Olympiade Culturelle avec notamment « L’Olympisme, une invention moderne, un héritage antique » au Musée du Louvre, « Olympisme, une histoire du monde » au Palais de la Porte Dorée et « Des exploits, des chefs-d’oeuvre » au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, au Mucem et au Musée d’art contemporain de la Ville de Marseille.En mai et juin, pendant que la Flamme Olympique traversera le territoire, les événements de l’Olympiade Culturelle vont se multiplier en France. Voici ce qu’il ne faut pas rater.
« Il y avait en effet, dès le départ, des envies de grands rendez-vous qui nous tenaient à cœur. (…) Le sport a tout à gagner de ce lien renforcé avec le monde de la culture au sens large. Ça lui apporte une autre sensibilité, une complexité qui permet de rappeler la longue histoire entre les Jeux et les arts, et aussi, dans le contexte de 2024, une philosophie humaniste et pacifiste qui est celle de l’Olympisme » explique Dominique Hervieu, directrice de la Culture de Paris 2024.
Les expos de l’Olympiade Culturelle en mai et juin :
La Vie fantastique
Panique Olympique et sa forme augmentée à Paris « LA (très) GRANDE FORME »
Compagnie Volubilis
Le 15 juin sur le Parvis de l’Hôtel de Ville
Conçue par la chorégraphe Agnès Pelletier, Panique Olympique est une danse participative réunissant des amateurs pour des créations performées dans l’espace public. L’objectif est de mélanger les participants, de tous âges et de tous milieux sociaux dans une démarche d’inclusion, de participation et de solidarité. Après un parcours dans six villes de Nouvelle-Aquitaine, Panique Olympique s’invite à Paris et devient LA (très) GRANDE FORME , une chorégraphie géante qui réunit 800 amateurs !, de Nouvelle- Aquitaine et de Paris dans un mouvement généreux, décalé et plein d’humour.
Noces de Crin
Établissement public du parc et de la grande Halle de la Villette (EPPGHV)
Du 16 au 23 juin à la Grande Halle de la Villette
Dans la continuité de ses grandes chorégraphies équestres, l’écuyer et metteur en scène Bartabas mettra à l’honneur l’équitation de tradition française pour une rencontre inédite de la culture et du sport équestre avec l’Académie équestre de Versailles et Le Cadre Noir de Saumur, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Ces deux institutions d’excellence présenteront leurs spécificités dans une suite de tableaux chorégraphiés sur une musique originale, avec pas moins d’une quarantaine de chevaux.
L’Olimpiade de Vivaldi
Théâtre des Champs-Élysées
Du 20 au 29 juin
Le Théâtre des Champs-Élysées présente L’Olimpiade, opéra d’Antonio Vivaldi qui connut à sa création en 1734 un succès retentissant. L’action se déroule près de la ville d’Olympie le jour des Jeux. Amitiés trahies et amours contrariées rivaliseront dans un formidable débordement mélodique grâce au contreténor et breakdancer prodige Jakub Jozef Orlinski, dans une mise en scène d’Emmanuel Daumas et sous la direction musicale de Jean-Christophe Spinosi.
Les Jeux sur la place
Théâtre de la Ville – Sarah- Bernhardt et Théâtre du Châtelet
Du 21 au 23 juin
Trois propositions conçues sur mesure rythmeront ce weekend :
- Le Théâtre du Châtelet nous embarquera dans un tour du monde joyeux et fraternel avec Danses des cinq continents, un spectacle porté par six groupes amateurs de danse traditionnelle qui ont su maintenir vivantes les pratiques musicales et chorégraphiques de leur pays et région d’origine (Amérique du Sud, Burundi, Arménie, Japon, France, Polynésie) ;
- Sur la place du Châtelet, le Théâtre de la Ville – Sarah-Bernhardt présentera une version augmentée de la pièce Stadium de Mohamed El Khatib avec 53 supporters du FC Lens qui plongeront les spectateurs dans l’atmosphère survoltée d’un match de foot et rendront un hommage puissant au ballon rond et à tous ceux qui y dédient leur vie.
- Ces deux spectacles se concluront par un grand final festif place du Châtelet animé par la fanfare de Stadium et les Batuc’ados de Colombes. En parallèle, l’agence Better Call So déploiera tout au long du weekend le Labyrinthe des Jeux, un parcours ludique et décalé accessible à toutes et tous, installé sur la place du Châtelet, avec des épreuves et des défis sportifs pour les petits et les grands.
Les Jeux Plein Les Yeux
Centre international de la Bande-dessinée d’Angoulême et Hôtel de la Marine
Le 21 juin dans la Cour d’honneur de l’Hôtel de la Marine, Paris
Muma Soler est un artiste contemporain qui donne vie à de véritable fresques lumineuses. Ces « sculptures sociales » sont minutieusement préparées pendant plusieurs semaines avec des groupes d’habitants. En 2023, il reconstitue la première affiche du Festival de la bande dessinée d’Angoulême pour célébrer les 50 ans du festival, grâce à plus de 35 000 bougies déployées sur le parvis de la Cité internationale de la BD d’Angoulême. À l’occasion des Jeux, il crée une nouvelle fresque participative avec l’envie de célébrer la dimension collective du sport. Ce moment magique prend vie dans un écrin de choix en plein cœur de Paris : la cour d’honneur de l’hôtel de la Marine, située à deux pas de la Concorde, futur site des Jeux Olympiques.
La Cité des Minots-Marmots (édition 2024)
Le Nomad’et Villes des Musiques du Monde
Du 22 au 27 juin
Portée à Marseille par le Nomad’ et en Île-de-France par Villes des Musiques du Monde, la Cité des Minots-Marmots est née il y a 7 ans avec le rêve de faire chanter un maximum d’écoliers et les impliquer dans une épopée citoyenne et musicale hors du commun. Le dispositif sensibilise chaque année plus de 1 800 élèves à Marseille et dans 14 villes d’Île-de-France. Consacrée aux Jeux, l’édition 2024 mettra en lumière les grandes figures de l’olympisme et témoignera du lien entre sport et musique. Pour clôturer le projet, les classes se réuniront en grand chœur, sur scène, aux côtés d’Angélique Kidjo.
On ne va pas se défiler : Parade urbaine avec 1 200 jeunes de la Seine-Saint-Denis
Collectif La Beauté du Geste
Le 23 juin
Plus de 1 200 jeunes déambulent d’Aubervilliers à Pantin en Seine-Saint-Denis, et rendent compte de l’hospitalité de ce territoire-monde et de la richesse de ses cultures. Construite sur un processus participatif long et accompagnée par 8 structures culturelles majeures du département réunies au sein du collectif la Beauté du Geste, cette grande parade donne à la jeunesse surprenante et métissée de Seine- Saint-Denis une place déterminante pour mettre à profit ses capacités d’innovation. Des artistes nationaux et internationaux assurent la direction artistique du projet et donnent vie à un événement artistique joyeux et de grande ampleur, qui allie le sens de la fête à une réflexion plus profonde sur les mutations qui s’opèrent sur ce territoire.
Week-end Sport et Culture
Théâtre du Rond-Point
Les 28 et 29 juin
- Le 28 juin : le théâtre du Rond-Point se saisira symboliquement de la flamme qui illuminera Paris, avec la complicité des artistes, des athlètes et des auteurs de différents continents. Textes, manifestes, lectures musicales… chacun racontera avec ses mots et dans sa langue et son vécu sportif. Un joyeux marathon de la parole, une présence engagée, pour que la Flamme Olympique soit celle de toutes les espérances de paix et de fraternité.
- Le 29 juin dans les jardins du théâtre, une battle de breaking réunissant huit danseurs de Breaking (B-Boys) et huit danseuses de Breaking (les B-Girls) invités à s’affronter en duel et à improviser sur une sélection musicale jouée en direct par un DJ.
- Le 29 juin également, Sidney Pin et la cie La Volte-cirque proposeront une performance à la frontière entre le trapèze ballant et balançoire russe. La Balançoire Géante met en scène un acrobate tentant une révolution, non sans difficulté, sur un agrès ballant de 12 mètres de haut. À la croisée d’un spectacle de cirque, d’un atelier de voltige aérienne et d’une séance chez le psy, ce spectacle s’écrit en direct, avec l’aide du spectateur invité à participer à un entraînement de balançoire géante.
À retenir également, ces expositions :
- « Jeux Olympiques : miroir des sociétés » au Mémorial de la Shoah à Paris, voir ici.
- « Victoire ! Histoires et portraits sensibles du sport » au musée départemental du Bugey-Valromey, à Lochieu au pied du Grand Colombier, voir ici.
- « D’Olympie à Saint-Etienne, sports en jeu » au Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne, voir ici.