Cinq nouveaux territoires rejoignent le réseau On Piste

Lancée en début d’année dernière par le groupe Rossignol, la solution numérique On Piste promeut les activités outdoor dans l’Hexagone et au-delà. Tout en étoffant sa sélection de parcours trail, vélo, marche nordique et ski de rando, la plate-forme se déploie sur cinq nouveaux territoires : Sainte-Suzanne-de-Coëvrons (Mayenne), Les Herbiers (Vendée), Ardèche Hermitage, Calvi Balagne (Corse) et Saint-Nabord-Eloyes (Vosges).

Au service des destinations sportives et touristiques, telle est la vocation d’On Piste. Un service pleinement intégré à la stratégie du groupe Rossignol qui préconise un nouveau rapport à la nature, plus respectueux de l’environnement. « Cela fait plus de dix ans que nous accompagnons les collectivités territoriales dans la promotion et le développement de leur tourisme sportif » indique Alison Lacroix, responsable du service On Piste au sein du groupe Rossignol conscience aussi que « la nature ne nous appartient pas » et qu’à ce titre , « les sportifs doivent avoir une pratique raisonnée ».

Des parcours identifiés et vérifiés sur 200 territoires

Pour ceux qui l’ignorent encore, On Piste intègre un site Internet (idéal pour préparer et planifier son séjour avant de partir) et une application mobile proposant une sélection de destinations à explorer à pied, à vélo ou à ski. À ce jour, ce sont quelque 200 territoires en France et à l’international (Québec, Maroc, Belgique, Espagne, Réunion, Guadeloupe) qui sont référencés. Ils représentent 1 700 parcours (Stations de Trail, Espaces Ski de Rando, Stations Nordik Walk et Espaces R-Bikes) et 28 000 kilomètres de sentiers balisés et entretenus. « Dans un milieu saturé d’applications, nous ne sommes pas là pour proposer des millions de traces autour de chez vous, mais mettre en avant des parcours qui ont été clairement identifiés et vérifiés avec également leur contenu touristique, hébergements, bonnes adresses… » résume Alison Lacroix.

Favoriser une pratique sportive sur les quatre saisons

Au-delà de son aspect pratique, la solution On Piste apparait pertinente pour les territoires qui veulent se diversifier. « Le tourisme sportif est un enjeu considérable pour nous. Avec 80% d’espaces naturels sensibles, nous n’allons pas nous lancer dans un tourisme patrimonial ou de mémoire » explique Adeline Calloch, responsable Attractivité à l’Office de Tourisme du Pays de Saint-Jean-de-Monts, qui grâce au service On Piste favorise « l’étalement des flux sur les quatre saisons ». « Si l’on découvre la montagne toute l’année, sur le littoral, il faut éviter à ce que tout le monde s’agglutine au même endroit du 15 juillet au 15 août » complète Alison Lacroix qui voit dans On Piste « le bon outil pour proposer d’autres activités tout au long de l’année ».

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas les destinations montagne qui sont les plus téléchargées sur On Piste. Le sport outdoor ne s’accommode pas qu’avec l’altitude. « Sur le site et l’appli, nos trois spots les plus vus sont Bures-sur-Yvette dans la Vallée de Chevreuse, le golfe du Morbihan, et la Chartreuse. Saint-Jean-de-Monts n’est pas très loin » affirme la responsable du service On Piste.

Une prestation allant « de 15 000 à 80 000 euros »

Si pour l’utilisateur, la solution est gratuite, la prestation est prise en charge par le territoire. « Du repérage terrain à la création de PLV en passant l’installation des balises, nous fournissons un service clé en main » souligne Alison Lacroix qui évoque selon les cas, une installation allant « de 15 000 à 80 000 euros ». Totalement transparente, Adeline Calloch pour le Pays de Saint-Jean-de-Monts évoque un budget « de l’ordre de 50 000 euros pour la mise en avant de 12 parcours de trail et 5 de marche nordique ». Des aides peuvent être accordées par le département, la région et même certains fonds européens. « Nous ne sommes pas là pour en profiter. Le but de l’appli n’est pas de vendre des VTT ou des skis de chez Rossignol, mais bien d’aider les territoires à rendre des sports outdoor accessibles à un maximum de personnes respectueuses de l’environnement » conclut Alison Lacroix.