Crise de l’énergie : Les « patinoires » et le « hockey sur glace » se disputent

Surprise des propos récents du Président du SNP (Syndicat National des exploitants des Patinoires) qui l’accuse d’immobilisme au sujet de la crise énergétique, la Fédération française de hockey sur glace a fait valoir un droit de réponse.

patinoires
À Niort, la mairie a décalé à octobre l’ouverture de sa patinoire pour amortir la hausse des factures.

Le torchon brûle entre le syndicat national des exploitants de patinoire (SNP) et la Fédération française d’hockey sur glace (FFHG). Accusée par le SNP de ne pas se bouger pour trouver des solutions pour pallier la crise énergétique, la Fédération se défend becs et ongles.

La fédération tient à rappeler qu‘elle a engagé depuis plusieurs mois des échanges avec différents acteurs afin de rassembler la liste des solutions existantes ou à venir pour réduire l’impact environnemental des patinoires et ultimement promouvoir la construction de patinoires neutres, comme il en existe déjà dans les pays nordiques.

Le Bureau Directeur de la FFHG met en avant des initiatives comme « la mise en place d’un groupe de travail interne pour proposer les adaptations nécessaires de notre sport face à cet enjeu », « la préparation d’un guide des bonnes pratiques à court et moyen terme pour les clubs de hockey sur glace ».

Elle ajoute avoir décidé de continuer à travailler son plan « urgence énergétique » en prenant contact directement avec les gestionnaires des établissements ainsi qu’avec leurs propriétaires.

Les patinoires subissent de plein fouet la crise de l’énergie

Reste, comme le souligne France Info, que les patinoires subissent de plein fouet la crise de l’énergie. À Niort, la mairie a décalé à octobre l’ouverture de sa patinoire pour amortir la hausse des factures, alors que la patinoire de Grenoble l’une des plus grandes de France qui héberge notamment le club champion de France de hockey-sur-glace, redoute l’hiver.

« On est très inquiets pour les semaines à venir. On était bien repartis après le Covid-19, et là, on se reprend cet événement dans les gencives », souligne Martial Rodriguez, cité par France Info. « Généralement, on a une augmentation annuelle entre 1 et 4%, mais en janvier la première facture a été multipliée par trois. » 

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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