Tour de France 2014. Etape 14 : À Pau, on se régale d’une poule au pot

Aujourd’hui, on régale. Pau est une ville adaptée à ceux qui apprécient les produits du terroir.

Pau
Après avoir fait bombance, on s’oxygène sur le Boulevard des Pyrénées, long de deux kilomètres. ©Tourisme 64

Le symbole de cette gastronomie béarnaise, la poule au pot – et non la poule de Pau. Elle a été popularisée par le bon roi Henri IV, natif de la ville et qui avait cette promesse, après quarante ans de guerre de religions :  « Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot chaque semaine. »

C’est une sorte de pot-au-feu de poule cuite en cocotte dans un bouillon avec des légumes que l’on peut déguster dans bien des restaurants de la ville, dont le bien nommé Henri IV, qui se situe à quelques pas du château. Autre plat emblématique, la garbure, à apprécier après une belle randonnée : la garbure, c’est une soupe paysanne bien dense avec des pommes de terre, choux, haricots, poireaux, et autres légumes frais et du jambon sec. A toutes ces spécialités, on ne peut évidemment faire l’impasse sur la sauce béarnaise,  une sauce chaude composée de beurre, de jaune d’œuf, d’échalote, d’estragon et de cerfeuil qui se marie parfaitement avec la viande locale, comme le bœuf blond d‘Aquitaine. La piperade est un plat à base de poivrons, de tomates et d’oignons, souvent relevé avec du piment d’Espelette. Il est généralement servi avec du jambon de Bayonne et des œufs, pour un repas simple mais délicieux.

Alors, on file aux Halles de Pau, un marché couvert pour apprécier la diversité de l’offre. On peut profiter de la nocturne, chaque vendredi du mois, où l’on déguste, sur deux étages, et en musique, des produits locaux : on va y trouvé pâtés, saucissons, boudins, jambons de pays, des spécialités béarnaises à part entière. Pour le fromage, on convoque Modération pour boire du Jurançon, un vin blanc doux et liquoreux qui accompagne le foie gras du Sud-Ouest, mais aussi le fromage de brebis.

Après avoir fait bombance, on s’oxygène sur le Boulevard des Pyrénées, long de deux kilomètres. On  y trouve une table d’orientation renseigne sur les pics pyrénéens visibles depuis le boulevard. On part aussi visiter le château de Pau, construit sur un éperon rocheux, 1000 ans d’histoire et d’architecture successive depuis le Moyen-âge.

On skie et on pagaie

Depuis la gare de Pau, une navette amène à la station de montagne de la Gourette, à 2450m d’altitude, c’est 1h30 de trajet. Cette station de sports d’hiver des Pyrénées-Atlantiques  : 42 km de pistes pour faire du ski à tous les niveaux, 5 vertes, 13 bleues, 16 rouges et 4 noires ; du ski de fond ou du ski de randonnée, des raquettes ou aussi du canyoning hivernal, du traineau à chiens, de la tyrolienne, du snake gliss. L’ESF assure les cours ou les sorties. Et comme la Gourette est aussi un site thermal, vous pouvez plonger dans un bain chaud d’eaux thermales avec vue sur les sommets enneigés. Et en été, on se dirige vers le parc aquasports et son plan d’eau de 5.000 m2 qui permet de s’initier à tous les sports en eaux vives.  Kayak, rafting, hydrospeed ou encore stand-up paddle…

Les amateurs de courses de chevaux peuvent aussi se rendre à l’hippodrome, d’octobre à février.  On conseille d’assister au Grand Cross, une course de 6.300 mètres et 30 obstacles à franchir.

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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