Tour de France 2024. Etape 13 : Lourdes, pour les pèlerins sportifs
Malgré ses 15 000 habitants, Lourdes est la deuxième ville en capacité hôtelière après Paris, avec 22 200 lits pour 144 hôtels. De quoi loger les pèlerins et les touristes sportifs, « au coeur des Pyrénées ».
Que l’on y croit ou non aux miracles de la ville mariale, un fait : Lourdes est connue dans le monde entier, les pèlerins sont néanmoins moins nombreux, trois millions en 2023 tout de même, et il a fallu se réinventer avec, par exemple, le développement d’une offre sportive été comme hiver.
« Lourdes, coeur des Pyrénées » est le nouveau slogan d’une ville qui veut attirer randonneurs et cyclistes. Car la crise du Covid a servi de révélateur des fragilités du tourisme religieux».
A faire : prendre le funiculaire pour monter au sommet du Pic du Jer et ensuite redescendre en VTT. Ce funiculaire avait déjà pour but, le développement du tourisme dans la région avec les pèlerins qui venaient déjà nombreux. Comme pour le ski, il existe des pistes bleues, rouges ou noires. Le tout est de ne pas se tromper. On peut tout à fait aussi se rendre à pied. Ce n’est pas une randonnée très difficile, 500m de dénivelés pour deux heures de marche, un peu moins pour le retour.
Un petit coup de cœur, aussi, pour le lac de Lourdes à peine situé à 3 km du centre-ville…Le tour du lac de 6 km offre une superbe vue sur les Pyrénées, une balade incontournable à faire à pied, en marchant, en courant ou à vélo. Un plan d’eau qui permet la pratique du canoë, du stand-up paddle et de la pêche. Lourdes et ses environs comptent de très nombreux torrents et rivières satisferont tous les amateurs de sports d’eaux vives, rafting, kayak, hydrospeed ou canyoning….
La station de ski, la plus proche, c’est Hautacam, 30 minutes de voiture, on y trouve toutes les activités que proposent aujourd’hui les stations et, pourquoi pas, cet été, s’offrir un baptême de parapente.
Château fort de Lourdes
Restauré en 1590 par Henri IV puis en 1828 par l’Etat et acquis en 1894 par la commune. Transformé en prison sous Louis XIV et jusqu’au milieu du XIXe. Classé en 1995 aux Monuments Historiques. Témoin remarquable de l’évolution des fortifications du piémont pyrénéen depuis le haut Moyen-âge jusqu’au XIXe, il domine la ville et les sanctuaires.