Bénédiction
Alors que Paris capitalise encore sur l’élan des Jeux olympiques, la réouverture de Notre-Dame marque une nouvelle étape pour le rayonnement de la capitale française.
Cinq ans après un incendie dévastateur qui aura marqué tous les esprits, Notre-Dame de Paris, au prix d’une restauration titanesque, vient de rouvrir ses portes. Une bénédiction, et un évènement qui dépasse le simple cadre patrimonial.
Avec une moyenne de 12 à 14 millions de visiteurs par an – soit environ 33 000 personnes par jour -, la cathédrale était avant sa fermeture le monument français le plus visité. Se pose d’ailleurs aujourd’hui la question de savoir s’il faut rendre son accès payant.
Icône rajeunie, ce joyau gothique prend en quelque sorte le relais des Jeux Olympiques et Paralympiques, donnant là une nouvelle impulsion pour le secteur touristique francilien. Beaucoup voudront en effet (re)découvrir ce monument emblématique sauvé des flammes. D’autant que dans le prolongement du succès des Jeux, nous nous sommes améliorés en termes de transport, d’accueil et de gestion des flux. C’est un plus.
Dans ce contexte post-JO, certains vont même jusqu’à imaginer des parcours sportifs prenant appui sur la cathédrale. Des « run historiques » mêlant sport, tourisme et culture, avec des itinéraires qui pourraient passer par des sites iconiques comme Notre-Dame, le musée du Louvre, le pont des Arts ou les Invalides ? Autant de lieux qui pourraient séduire une génération de voyageurs à la recherche d’expériences hybrides. L’ascension des tours de Notre-Dame de Paris pourrait même se transformer en un défi symbolique, à l’image des courses de trail urbain qui se développent de plus en plus dans les grandes villes.
La cathédrale comme source d’inspiration, oui, mais tout de même pas à n’importe quel prix.