Danger sur les JO d’hiver
Cela fait froid dans le dos. Seuls 15 Comités nationaux olympiques (CNO) répartis sur trois continents disposent actuellement d’au moins 80% des installations requises pour les Jeux d’hiver 2030.
Parmi eux, la Suède, la France et la Suisse, qui briguent l’édition 2030, et la ville américaine de Salt Lake City, en lice pour 2034.
Mais, d’ici 2040, selon le Comité international olympique (CIO), deux d’entre eux ne présenteront plus la fiabilité climatique nécessaire pour l’organisation des JO d’hiver, un chiffre porté à cinq en tenant compte des Jeux paralympiques organisés en mars.
Que faire ? Thomas Bach, patron du CIO, a fait de ses pistes de réflexion : « une double attribution » des JO-2030 et 2034 pour se donner du temps, suivie d’un possible « système de rotation » entre villes-hôtes et d’une réflexion sur les épreuves de neige et de glace.
Mais pourquoi ces pudeurs de gazelle alors que le Conseil olympique d’Asie a attribué les JO d’hiver d’Asie à l’Arabie Saoudite ? Alors, certes, le CIO jure n’y être pour rien et ne pas avoir été consulté.
Alors, a minima, il faut revoir les statuts. Sinon, toutes les bonnes intentions resteront bien vaines d’autant que la Fifa vient de décider de l’organisation d’une Coupe de monde de football sur trois continents, en Europe (Espagne et Portugal), en Afrique( Maroc), et en Amérique du Sud (Uruguay, l’Argentine et Paraguay). Encore faudra-t-il que l’on puisse jouer au football dans le sud de l’Europe, d’ici l’été 2030…