Djokoridoo
(Mal)heureux qui comme Novak Djokovic a fait un long voyage en Australie. Pour rien. Oui pour rien car il n’était pas en règles « sanitaires ».
Le voyage en Australie du numéro 1 mondial du tennis résonnera du son creux d’un didgeridoo, l’instrument à vent emblématique des Aborigènes. Dix jours d’imbroglio pour un camouflet du Serbe fait au pays des kangourous. Ce qui lui a valu une expulsion comme un malpropre du territoire.
À y regarder de plus près Novak Djokovic n’a pas bien fait les choses. Nous ne rentrerons pas dans les détails mais nous regrettons son attitude. C’est d’autant plus dommage que le public australien et les téléspectateurs du monde entier seront privés des amorties et des passings du meilleur joueur du monde qui venait à Melbourne pour devancer le Suisse Roger Federer et l’Espagnol Rafael Nadal au nombre de victoires en Grand Chelem. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il n’y aura pas de tête de série numéro 1 sur l’Open d’Australie 2022.
Djokovic a le doit d’être antivax mais il ne doit pas mentir au nom d’une vérité qui l’arrange. Son palmarès ne lui confère pas une immunité. Il n’est pas au-dessus des lois. D’ailleurs il en paye le prix fort en compromettant ses futurs voyages et la suite de sa carrière. En Australie où il risque une interdiction de territoire durant trois ans. Mais aussi aux Etats-Unis. Comment va-t-il faire pour y disputer l’US Open l’été prochain. Sauf un hypothétique assouplissement des règles, le pays de l’Oncle Sam refuse aujourd’hui toute entrée sur son territoire aux étrangers non vaccinés.
En résumé pas de vaccin, pas de tennis. C’est dur à entendre mais c’est comme ça. Seule Netflix se réjouit vraiment des mésaventures de Novak Djokovic. La plate-forme préparerait en effet une série documentaire sur son périple australien. Bien qu’admirateur des exploits de Nole, je ne retiens qu’une chose dans toute cette affaire, c’est que pour éviter les ennuis, il vaut mieux voyager vacciné.