Le bon bout, mais…
Même si l’on sait qu’il faut rester très modeste avec ce virus et ses variants, réjouissons-nous quand même des quelques bonnes nouvelles qui arrivent du front de l’épidémie.
Quand le fondateur de Sport et Tourisme a eu l’idée de créer un site qui réunirait ces deux univers, nous étions en décembre 2019. Vous connaissez la suite : le sport et le tourisme ont sans doute été les deux activités les plus touchées par cette crise sanitaire.
Nous ne nous sommes pas découragés pour autant. Comme tout le monde, nous avons découvert que la France était un terrain de jeux formidable pour les touristes actifs. À se demander, même, pourquoi nous allons chercher en dehors de nos frontières ce que nous avons chez nous. On devrait même pouvoir skier cet hiver, sans doute muni d’un pass sanitaire.
Et pourtant : qui ne rêve pas d’Etats-Unis ou des grands espaces du Canada où l’on peut enfin se rendre. Qui n’a pas envie des mers chaudes de Thaïlande où l’on devrait pouvoir de nouveau se baigner cet hiver. Qui n’a pas eu ce fantasme de dormir dans un désert sous un ciel étoilé. Et bien, bonne nouvelle, le Sultanat d’Oman accueille de nouveau les visiteurs.
Le monde s’ouvre, enfin, et c’est le beau cadeau de cette rentrée. Mais… Il faudra bien appréhender le voyage différemment car une autre menace plane. Elle est déjà bel et bien présente.
En effet, selon les Nations Unies, « l’année 2020 est en passe d’être l’une des plus chaudes jamais enregistrées, avec des incendies de forêts, les sécheresses, les tempêtes et la fonte des glaciers qui s’intensifient ».
Les engagements pris il y a cinq ans dans l’Accord de Paris ne sont plus compatibles avec un maintien des température sous les 2 degrés Celsius. S’ils ne sont pas revus et tenus, la trajectoire est de plus 3 degrés à la fin du siècle. Et, là, plus personne n’imaginerait lancer un site qui s’appellerait Sport et Tourisme.
