Liévin en pince pour le cyclo
Le week-end dernier, la ville des Hauts-de-France a accueilli les championnats du monde de cyclocross. Un évènement d’envergure qui fait la promotion d’une destination moins connue, mais tout aussi riche en histoire et en possibilités.
Avec ses parcours techniques et boueux, le cyclocross attire au cœur de l’hiver un public de connaisseurs mais également de nombreux novices curieux de découvrir cette discipline.
En tant qu’hôte des championnats du monde, Liévin, juste à côté de Lens, a compris tous les bénéficies qu’elle peut en tirer. D’abord, c’est l’occasion de porter sur le devant de la scène un sport qui peine encore à toucher le grand public. Ensuite cette compétition s’inscrit dans une dynamique d’attractivité pour la ville et la région Hauts-de-France.
Ancien village agricole qui s’est développé grâce à l’industrie minière, la ville de 30 000 habitants et sa région ont pu mettre en avant son riche patrimoine architectural et historique. N’oublions d’ailleurs pas que Liévin, comme tout le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais figure sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
En attirant des milliers de spectateurs et de participants (plus de 50 000 au total), la cité nordiste offre une vitrine exceptionnelle à son territoire. Les hôtels, restaurants, et commerces locaux bénéficient directement de l’afflux de tous ces visiteurs, contribuant à une dynamique économique souvent négligée en dehors des grandes métropoles.
En effet, de nombreux visiteurs ne viennent pas seulement pour la compétition. Ils profitent aussi des exploits de Mathieu van der Poel et Fem van Empel pour explorer les Hauts-de-France, voire prolonger leur séjour pour profiter des paysages, des musées et de la cuisine locale.
Espérons que d’autres villes en France s’inspireront de Liévin et transformer un événement sportif en un véritable point d’ancrage pour le tourisme local. On ne le dit jamais assez, le sport est un puissant levier pour promouvoir les territoires et stimuler l’économie locale.