Sacré Tour
Ça y est, c’est parti. Enfin. Les premiers coups de pédale de la 107ème édition du Tour de France ont été donnés samedi 29 août depuis Nice et la place Masséna. Le peloton doit rallier Paris et les Champs-Elysées le 20 septembre.
C’est la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale que la reine des épreuves cyclistes ne trône pas en juillet. Ces dates inhabituelles, elles s’expliquent bien sûr par la crise sanitaire que nous subissons depuis de longs mois déjà. Si les traditionnels juillettistes et les aoûtiens ne seront pas présents sur le bord des routes, les septembristes ont leur chance. Ils profitent aussi de l’occasion pour découvrir les beautés et les attraits de notre pays. Venus encourager les coureurs, ces spectateurs, cette année masqués et en nombre limité, organisent bien souvent leurs vacances autour de la ville étape. Ce qui booste le tourisme et le tissu économique local.
Véritable institution sportive, le Tour de France s’avère également une formidable vitrine pour la promotion du tourisme français. Les caméras de télévision ne se focalisent pas que sur la course et les exploits de Julian Alaphilippe ou Thibaut Pinot, elles surplombent les villes et villages, nous montrent comme rarement les paysages et monuments. Certaines personnes, paraît-il, n’allument leur écran que pour regarder cette France vue du ciel.
Le diffuseur France Télévisions fait ce qu’il faut pour une couverture optimale de l’épreuve. Avec notamment les commentaires de l’écrivain Franck Ferrand, le Monsieur Patrimoine de la chaîne. Un vrai plus. Dommage que celui-ci n’ait pas donné suite à notre demande d’interview. Une prochaine fois peut-être.
Ce Tour de France décalé et concentré sur la partie sud du pays – 624 communes et 32 départements et traversés – ne manquera pas de saveur. Comme les années précédentes, il est diffusé dans 190 pays. Sur près de 3 500 kilomètres et 21 étapes, les téléspectateurs du monde entier vont pouvoir profiter de la beauté et la richesse du patrimoine français. Et ça, c’est heureux.
