Sauvons le soldat outdoor
Menacés de disparition, le organisateurs d’évènements outdoor s’unissent pour sauver leurs épreuves. Nous les soutenons, d’autant qu’il est maintenant prouvé que le risque de transmission du virus en extérieur est quasi nul.
L’an dernier, 95% des évènements sportifs outdoor ont été annulés. Une catastrophe économique pour tout un écosystème avec des milliers d’emplois perdus ou à l’agonie. Face à cette situation, les acteurs de la filière se sont regroupés en un Collectif, le CESO. Ils demandent la reprise rapide de leurs évènements.
Malheureusement, comme le signalait une internaute sur nos réseaux sociaux, « nos gouvernants n’ont d’yeux que pour l’élite et le sport spectacle, ils oublient que sans sport de masse pas d’élite ». Un constat implacable qui doit faire réfléchir. Ces 14 000 évènements organisés chaque année sont l’essence même de la vie. Ils participent au bonheur de plus de 5 millions de trailers, vététistes, cyclistes, triathlètes…
La semaine dernière Patrick Basset, médecin urgentiste, directeur médical de nombreuses épreuves sportives et à l’origine du CESO, le criait dans nos colonnes, « stop, ça fait plus d’un an que tout s’est arrêté, maintenant il faut repartir ». D’autant que le rapport bénéfice/risque a été évalué depuis un moment. Qu’on se le dise. La Covid-19 ne se transmets pas à l’air libre. Aucun cluster n’a été recensé parmi les évènements outdoor organisés l’an dernier.
Avec un protocole sanitaire minimum, on doit y arriver. Et on ne rappellera jamais assez que si le sport est bon pour l’économie, le tourisme, il est aussi bon pour la santé physique et mentale. D’ailleurs une pratique régulière permettrait sans doute de réduire les dépenses de l’Assurance Maladie. Alors qu’est-ce qu’on attend. Comme le dit une autre de nos fidèles lectrices, « Réouvrons tout permettons aux gens de travailler, de se voir, de vivre en humains ». Et d’humanité, on en a vraiment besoin en ce moment.
