Trêve olympique
On ne demande pas à Anne Hidalgo et Valérie Pécresse de passer leurs vacances ensemble mais a minima de faire semblant de s’entendre à quelques mois de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.
Accueillir un tel évènement n’est pas chose banale, on s’en réjouit, alors pourquoi mettre de l’huile sur le feu. C’est bien la maire de Paris qui a ouvert les hostilités sur le plateau de l’émission Quotidien en estimant que les moyens de transports de la capitale ne seraient pas « prêts » lors de la quinzaine olympique. Le sang de Valérie Pécresse, présidente de la la région Ile-de-France et , surtout, d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), n’a fait qu’un tour :
« Comment Anne Hidalgo pourrait-elle savoir où en sont les programmes de transports pour les Jeux ? Elle ne m’a même jamais appelé pour évoquer ce sujet avec moi ces derniers mois« , s’est-elle agacée dans une interview à L’Opinion. Elle évoque « une faute politique » de la maire de Paris dont les déclarations « ont eu un grand retentissement dans la presse étrangère« . Clément Beaune, ministre des Transports, qui avait pourtant affirmé mi-novembre qu’il serait « compliqué de circuler dans Paris » les jours de compétition a remis une pièce dans le nourrain en se plaçant publiquement du côté de Valérie Pécresse.
On ne jouera pas les arbitres mais on a le droit de trouver déplorable que deux responsables politiques franciliens de premier plan soient incapables de mettre leurs rancoeurs de côté alors que Paris s’apprête à être la capitale du monde. On appelle cela la Trêve olympique : l’un de ses buts est d’utiliser le rôle du sport pour promouvoir la paix, le dialogue et la réconciliation.
