Week-end à Vienne
Voilà deux ans que je n’avais pas pris l’avion. À l’invitation du tour-opérateur Visit Europe, l’un des grands voyagistes spécialistes de l’Autriche, j’ai retrouvé ce plaisir de sortir de nos frontières le temps d’un week-end à Vienne, pour le pont du 11 novembre. Malgré la cinquième vague, une vraie et belle respiration derrière mon masque.
Roissy n’a pas changé. Même si l’heure est matinale (5h30), il faut s’armer de patience pour passer les contrôles de sécurité, non pas à cause du pass sanitaire, je n’aurai pas eu à le présenter, mais en raison du nombre de passagers qui se pressent dans le terminal. Les compagnies aériennes ont renoué avec les pratiques d’antan, pas moins de 17 passagers ont dû renoncer à embarquer à bord du vol Austrian, victimes d’un surbooking. On va dire que dire que c’est bon signe, le voyage reprend.
Le mieux, pour éviter ce genre de désagréments, reste de s’enregistrer la veille et d’importer sa carte d’embarquement sur son téléphone, soit de l’imprimer. N’oubliez-pas non plus d’emporter avec vous des masques FFP2, ils sont obligatoires à bord. Ceux qui ne le font pas trouveront une boutique juste à côté de la porte d’embarquement, c’est dix euros la boite. Un « racket » plutôt bien organisé.
C’est à l’aéroport de Vienne que l’on doit montrer patte blanche. N’oubliez-pas, comme moi, de convertir votre pass sanitaire dans le format européen. C’est très facile à faire depuis son téléphone, encore faut-il y penser avant de partir.
Vienne, enfin. Je l’apprends sur place, le pays s’apprête à reconfiner les personnes non vaccinées. Ce virus nous lâchera-t-il un jour ? On appris à vivre avec, ce n’est pas cela qui m’empêchera d’apprécier cette magnifique ville, verte et animée. N’oubliez-pas vos baskets, c’est l’une des grandes villes européennes où il fait bon courir. On trouve des parcs partout, téléchargez l’application Runnin’City qui vous suggèrera de nombreux parcours, proches de tous les palais et églises historiques de la capitale.
Deux nuits, c’est court mais suffisant pour se rendre compte que les vacances « bleu, blanc, rouge » ont leurs limites. Même si Vienne est une métropole facile à appréhender, il est quand même toujours intéressant, sinon indispensable, de se confronter à d’autres cultures et de sortir de sa zone de confort. Le Danube n’est pas la Seine ! Le pays vit une période difficile mais, grâce au vaccin, il n’y a aucune raison de renoncer à voyager, surtout quand il est organisé par des spécialistes comme peut l’être Visit Europe pour l’Autriche. On entend d’ailleurs beaucoup le français dans les hôtels, restaurants, et musées.
Un regret, peut-être. Qu’à l’aller, mais surtout au retour, on ne mette pas de moyens pour contrôler les pass sanitaires à Roissy. Sans doute faudrait-il imiter les Marocains qui viennent de mettre en place de nouvelles mesures pour contrôler les voyageurs en provenance de pays européens touchés par la cinquième vague, dont la France. Ce n’est agréable pour personne de se faire triturer le nez à chaque passage de frontières mais ce n’est pas un prix très lourd à payer si cela nous offre le droit de continuer à voyager sans redonner de forces à l’ennemi.