La judoka Clarisse Agbegnenou fait son entrée au Musée Grévin
Clarisse Agbegnenou, judoka française double médaille d’or lors des derniers Jeux Olympiques sera présentée au Musée Grévin dans l’espace dédié aux sportifs, non loin de Teddy Riner, Tony Parker, Camille Lacourt, Kilian M’Bappé, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Pelé, Renaud Lavillénie, Martin Fourcade…
La judoka Clarisse Agbegnenou fait son entrée au Musée Grévin. Comme sur les tatamis, la médaillée d’or olympique sera vêtue d’un kimono offert pour son personnage, par l’athlète. Les visiteurs de Grévin, plus de 700 000 par an, pourront découvrir le personnage dès le 4 octobre au matin.
Aucune sportive n’y avait été représentée depuis Amélie Mauresmo et Jeannie Longo, la dernière judoka était Brigitte Deydier en 1988.
Née à Rennes en 1992 de parents d’origine togolaise, Clarisse Agbegnenou a fait ses débuts au club de l’AMA (Arts martiaux d’Asnières) à l’âge de neuf ans avant intègre ensuite le pôle France d’Orléans à quatorze ans, l’antichambre de l’Insep.
Sur les tatamis, l’athlète enchaîne les compétitions et les médailles, les convocations en équipe de France. Elle profite aussi de son aura de championne pour défendre de belles causes. Elle est marraine de l’association SOS Préma qui vient en aide aux familles en cas de naissance prématurée de leur enfant, comme ce fut son cas, afin qu’elles puissent gérer la séparation avec leur nouveau-né et les soins, entre autres. Elle lutte aussi pour l’égalité hommes-femmes dans le sport et pour la médiatisation du sport pratiqué par les femmes. « Toutes les femmes sont de grandes femmes », écrit-elle dans sa lettre des 1 000 Possibles à l’occasion de la Journée internationale des femmes 2021. Et elle lèvera un tabou dans le sport féminin, en créant une gamme de culottes menstruelles made in France, destinées aux sportives.
Six mois de travail pour réaliser une copie parfaite
Pour réaliser une copie parfaite de Clarisse Agbegnenou, six mois de travail depuis le premier rendez-vous ont été nécessaires au sculpteur Stéphane Barret et aux équipes des ateliers de Création de Grévin. La championne a participé avec plaisir et amusement à toutes les étapes de création de son personnage : photos, captures d’images en 3D, vidéos, moulage des mains… et des pieds, judoka oblige, mesures du visage et du corps… rien n’a été laissé au hasard pour que Clarisse Agbegnenou apparaisse plus vrai que nature !