L’adieu au Parc ?
L’affaire semble pliée. Le PSG, à moins que la mairie de Paris ne se décide à lui vendre, va quitter le Parc des Princes. L’actionnaire qatari, on peut le comprendre, voulant disposer de son propre stade.
Comme si l’histoire était déjà écrite. Le Stade de France indisponible, c’est à Lille et non au Parc des Princes que s’est déroulée la finale de la coupe de France. L’enceinte se contentant de diffuser le match sur des écrans géants. Sympathique initiative – 30 euros l’entrée tout de même – mais symbolique de ce que pourrait devenir ce stade s’il perd son équipe, qui, elle, s’en remettra.
L’hypothèse d’une construction sur l’hippodrome de Saint-Cloud a refait surface : il y a de la place, une vue sur la tour Eiffel et il serait même possible de sauvegarder le champ de courses, propriété de France Galop. Il va falloir réussir à convaincre les riverains, ce qui relève de l’impossible. Les habitants de cette cossue banlieue parisienne ne se voient pas cohabiter avec des supporters et les nuisances qui vont avec chaque jour de match. Sans compter que cet hippodrome est un véritable poumon vert, très agréable à fréquenter. Les joggers du dimanche qui ont font le tour peuvent en témoigner.
De plus, même s’il est tout proche du Parc des Princes à vol d’oiseau, il est très mal desservi par les transports en commun. Il faut se rendre à la gare de Saint-Cloud et marcher une vingtaine de minutes avant de l’atteindre.
Sur le papier, l’idée est séduisante. Dans les faits, elle semble bien compliquée à mettre en œuvre. Il y a bien le Stade de France, qui a l’avantage d’être construit et sous-utilisé, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?