J’ai testé le Fat Bike au bord du Giffre (Haute-Savoie)
Avec le concours de Haut-Giffre Tourisme et de Mountain Spirit, j’ai pu enfourcher un Fat Bike pour une jolie promenade au bord du Giffre.
Je n’aurais peut-être pas dû me laisser tenter au Yéti, à Morillon, par une soupe châtrée, quelques heures avant de me mettre en selle, pour la première fois, sur un Fat Bike électrique. Mais, bon, je ne suis de passage que pour deux nuits dans la vallée du Haut-Giffre, j’aurais eu des regrets à ne pas goûter les spécialités locales. Pour info, cette dense soupe – composé de pain vieilli et tomme de pays – se mange avec une fourchette et, comme le dit la patronne, « personne, encore, n’a pu la finir ». Le cou de fourchette, je l’ai, mais je ne serai pas le premier à arriver au bout du plat.
Nous somme huit devant le magasin du loueur, Mountain Spirit, à Samoëns, dont, Bruno Bourdat, le tout nouveau directeur de l’office du tourisme du Haut-Giffre qui teste aussi pour la première fois l’activité. Il est 17 heures, on rentrera de nuit.
Quelques explications pour nous aider à prendre en main la bête et nous voilà partis pour un tour guidé de deux heures. Il fait très beau, le soleil se couche non sans illuminer les sommets. Les sensations sont bonnes, certains regrettent que l’on ne puissent pas dépasser les 25 km/heures – c’est la loi – d’autres, comme moi, s’en contentent.
Nous empruntons les pistes réservées aux skieurs de fond, on évite de rouler dans leurs traces et puis nous voilà sur dans la forêt sur des « singles » – avec leurs grosses roues, ces vélos passent partout, poudreuse, racines, obstacles en tous genres. Arrivés au Lac Bleu, connu pour sa base de loisirs, notre accompagnateur nous lance des défis, à nous d’arriver en haut d’une belle bosse sans poser pied à terre. Grâce au mode « Turbo » et en jouant avec les vitesses, on finit tous par s’en sortir, plus ou moins. Reconnaissons que l’assistance électrique est une merveilleuse invention pour permettre d’homogénéiser les niveaux, les plus à l’aise pouvant tout simplement durcir l’effort en choisissant le mode « éco ».
Petit conseil, en passant, revenez-donc dîner près du Lac Bleu, à La Covagne…. Les jeunes nouveaux propriétaires sont particulièrement aimables et, de plus, c’est excellent.
La nuit tombe, on allume notre phare qui est d’une puissance surprenante. Ne tentez pas d’éclairer un de vos compagnons de route avec, il pourrait vous en vouloir. On avance facilement dans la nuit noire, le peloton a de l’allure. C’est même à regret que nous dirigeons vers Samoëns. Après deux heures à pédaler, je note que je suis loin d’avoir épuisé la batterie. En utilisant le plus souvent possible le mode « éco », on peut donc s’offrir de longues et spectaculaires promenades sans se retrouver en rade.
Il faudra donc revenir pour des sorties plus « costaudes ». Mountain Spirit propose aussi un « Tour après ski » sur le domaine du Grand Massif et, pour les plus sportifs, une ascension de 1400 mètres de dénivelé entre forêt et alpage à l’assaut d’un refuge d’altitude.