On largue les amarres

Vous voulez vous aérer la tête ? Montez à bord. Bonne nouvelle : il y en a pour tous les profils. À voile ou à moteur, en solo ou en famille, avec skipper ou en totale autonomie, chacun peut trouver son cap.

Les ponts de mai approchent : c’est le bon moment pour se jeter à l’eau – et pourquoi pas passer son permis côtier ? Il faut certes bachoter un peu pour décrocher le code, mais au moins saura-t-on qu’en entrant dans un port, la bouée verte se laisse à tribord et la rouge à babord. Qu’une cardinale nord indique que le danger est sud et qu’il faut donc faire cap au nord – n’hésitez pas à vérifier, ça s’oublie vite.

La pratique attire : près de 90.000 permis bateaux ont été délivrés en France l’an dernier, preuve que l’appel du large reste bien réel. Attention toutefois : si ce sésame autorise la conduite de bateaux de plus de six chevaux jusqu’à deux milles d’un abri, il ne fait pas pour autant le marin.

Avant de se lancer seul du Conquet à bord d’un semi-rigide, cap sur Ouessant, il faudra quelques heures de pratique – et même un peu plus. Et il n’y aucune honte à enfiler un gilet de sauvetage, il en existe aujourd’hui de très esthétiques.

En passant, on peut s’étonner qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir un permis pour barrer un voilier sans voiles, quelle que soit la puissance de son moteur.

Les moins aventureux loueront une pénichette sans permis, et ils ne seront probablement pas moins heureux : après tout, qui n’a jamais rêvé que sa vie devienne un long fleuve tranquille ?

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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