Andy Schleck : « J’adore la Vallée de la Drôme, c’est tranquilos »
Victorieux sur le Tour de France 2010 (après le déclassement de l’Espagnol Alberto Contador), le luxembourgeois Andy Schleck, 38 ans, est depuis 2018 l’ambassadeur de Škoda Auto sur la Grande Boucle. C’est dans ce contexte, sur l’étape 5 entre Pau et Laruns (Pyrénées-Atlantiques) le 5 juillet dernier, que nous l’avons rencontré. L’occasion pour lui d’évoquer ses préférences en matière de voyage.
Vous voyagez beaucoup. Quels sont les endroits qui vous ont marqué ?
Je pourrais parler des Pyrénées car je m’y suis beaucoup entrainé. Après la fin de ma carrière en 2014, j’y suis d’ailleurs revenu une fois en vacances, du côté de Tarbes, c’était sympa. Les Pyrénées c’est magnifique mais ce que je préfère, c’est la vallée de la Drôme (Ndlr : entre Vercors et Provence). Que ce soit sur Crest ou Loriol, j’y vais régulièrement en camping avec toute la famille. Les gens sont sympas. À 13h00 tu vois les papys qui prennent le Ricard en terrasse. C’est bonne ambiance. Il n’y a pas de supers chouettes hôtel 5*, mais j’adore la vallée de la Drôme, c’est tranquilos. C’est une région qui a vraiment les pieds sur terre, et c’est ce qui me plaît.
En dehors de la France, j’ai un faible pour l’Autriche, plus précisément le land du Tyrol.
Pouvez-vous nous partager quelques anecdotes de voyage ?
En 2011, moi et toute mon équipe (Leopard-Trek) avons pris un avion charter, je crois pour rallier Bordeaux depuis le Luxembourg. Nous avons traversé de gros orages. Il y avait d’énormes turbulences. Les objets tombaient des coffres à bagages qui s’ouvraient tous seuls. C’était un peu la panique. Tout le monde avait peur. Même le Directeur Sportif. On a même pensé qu’on arriverait jamais à destination. Le docteur a dû donner du Valium à toute l’équipe. C’est dingue de se dire qu’on se fait beaucoup de frayeurs en tant que coureur sur un vélo et qu’en plus on doit en éprouver d’autres dans un avion. Depuis ce jour, dès qu’il y a des turbulences, je ne suis pas serein.
Où vivez-vous aujourd’hui ?
Je vis à Monfort-les-Bains au Luxembourg. J’y suis né et je reconnais qu’il y a là-bas une belle qualité de vie. Certes on n’a pas de plages mais on a des lacs et rivières. Et puis le système médical est très au point. Durant la période Covid, il n’y a pas eu de problèmes. Le gouvernement a bien soutenu ses habitants. Au Luxembourg, il y a environ 640 000 habitants. 52% de la population n’est pas issue du pays. Il y a un brassage de langues, de cultures, ce qui donne un esprit de vie très sympa.
Comment choisissez-vous vos vacances. Êtes-vous plutôt voyage organisé ou improvisé ?
Des vacances plutôt planifiées mais moi je n’organise rien. C’est ma femme qui s’en occupe. En fait c’est elle qui choisit la destination, moi je reçois les factures.
Quel est votre prochain voyage ou prochaine destination de vacances ?
Lors du Tour de France, j’accompagne tous les jours les VIP du programme « Skoda Auto ». Durant les 21 étapes, je me réveille avec les invités, je me couche avec eux. J’assiste également à des évènements, à droite, à gauche. Avant le Tour par exemple, je suis allé à Singapour. À un moment donné, en plus de mon travail (à la tête d’un magasin de vélos à Itzig, d’une brasserie, d’un restaurant, directeur du Skoda Tour du Luxembourg, du 20 au 24 septembre prochain, sans oublier des investissements dans des start-up), j’éprouve le besoin de récupérer. Donc pour moi les vacances c’est précieux.
Et c’est toujours en famille, avec les enfants. Comme ils sont encore petits, on ne fait pas de voyages trop longs. Quand ils seront plus grands, nous ferons des choses plus exceptionnelles. Mais pour le moment, les vacances l’été, c’est Kitzbühel dans le Tyrol en Autriche. Nous y allons souvent. Nous emmenons les vélos et on fait un tour. C’est un vrai moment de relaxation.
Si vous deviez poser vos valises, le paradis ce serait où ?
Je vis au paradis donc je l’ai trouvé. Je suis né au Luxembourg mais j’ai également choisi d’y vivre. Durant ma carrière, j’ai traversé le monde entier. J’ai vécu à Monaco, en Suisse, en Italie…, mais dans ces destinations je n’ai jamais retrouvé les valeurs et l’esprit du Luxembourg. Pour moi c’est le paradis sur terre.
Retrouvez ici notre reportage sur Skoda, partenaire majeur du Tour de France, et sponsor du Maillot Vert.