Fabrice Santoro : « Je suis tombé fou amoureux de la Corse »

Après plus de 20 ans passés sur le circuit professionnel, Fabrice Santoro demeure une référence du tennis français. Ayant se son propre aveu fait « peut-être 25 fois le Tour du Monde », le natif de Tahiti nous confie ici ses coups de cœur en matière de voyage.

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Fabrice Santoro, une légende du tennis français, qui s’implique auprès des plus jeunes. ©David Savary

Vous avez  beaucoup voyagé. Quels sont les « spots » qui vous ont marqué, en France ou à l’étranger ?

Tout au long de ma carrière, j’ai eu la chance de faire peut-être 25 fois le Tour du Monde. J’ai donc découvert une multitude d’endroits.

Je commencerai par la Polynésie Française, plus précisément Tahiti où je suis né. J’y suis retourné il y a quelques années. Avec son lagon, je dois dire que c’est un des plus beaux endroits au monde. J’y ai passé des vacances extraordinaires.

Je garde également un très très bon souvenir l’Australie. Melbourne est une de mes villes préférées. Lorsque je suis là-bas, je m’y sens comme chez moi.

J’ai également beaucoup apprécié la Nouvelle-Zélande. Ainsi que le Japon. Tokyo est une ville fascinante. Enfin ces dernières années, je suis tombé fou amoureux de la Corse. Aujourd’hui je partage d’ailleurs mon temps entre Paris et l’île de Beauté.

Pouvez-vous nous partager une anecdote de voyage ?

J’en ai beaucoup mais je vais vous parler de deux mauvais souvenirs.

En 1996 à Bogota, j’ai été pris dans une fusillade, un règlement de compte entre bandes rivales. J’ai passé 1h30 couché sous une table dans un restaurant. La police puis l’armée sont intervenus afin d’arrêter les coupables. Il y a eu de gros dégâts dans le centre commercial et le restaurant où j’étais avec de gros impacts de balle. Cela reste un très très mauvais souvenir.

Et puis en mars 2020, lors d’un vol entre Los Angeles et Miami un réacteur a pris feu au décollage. J’ai senti que cela pouvait virer à la catastrophe. Nous nous en sommes sortis avec une grosse frayeur.  

Où vivez-vous aujourd’hui ?

Comme je vous l’ai dit je partage mon temps entre la Corse et Paris. La Corse, c’est un vrai coup de cœur. Je vis à côté d’Ajaccio. Depuis la maison, j’ai une très belle vue sur l’archipel des Sanguinaires. C’est exactement le point de vue que je voulais avoir lorsque j’ai découvert la Corse. Le coucher de soleil sur les Sanguinaires, c’est tout simplement magnifique. Magique même.

Lorsque je me suis installé en Corse, j’ai été très bien accueilli avec sur place de très bons amis qui ont facilité mon adoption. Aujourd’hui j’y suis une bonne partie de l’année. Entre mer et montagne, j’ai besoin d’y être. Me rapprocher de la nature, c’est essentiel pour moi.

Comment choisissez-vous vos vacances. Êtes-vous plutôt voyage organisé ou improvisé ?

Les deux mais globalement je suis plutôt voyage organisé. Je n’ai jamais fait de périple sac à dos autour du monde. Ceci dit, lorsque je suis en Corse il m’arrive de partir en montagne. De marcher 8 – 10 heures et dormir sous la tente. J’aime beaucoup ces parenthèses immergées en pleine nature.

Quel est votre prochain voyage ou prochaine destination de vacances ?

Pour l’instant il n’y a rien de défini. Mais je pense que début septembre je vais retourner pour 5 ou 6 jours en Grèce, sur les îles. J’ai beaucoup aimé cette destination, j’y ai de beaux souvenirs de voyage. Un autre coup de cœur.

Si vous deviez poser vos valises, le paradis ce serait où ?

Difficile. Tahiti, c’est trop loin par rapport à la famille. Idem pour Melbourne. Donc si je devais me poser, s’installer sur un seul et unique endroit, oui ce serait probablement la Corse. Avec bien sûr la possibilité de faire du sport. Quand on est proche de la nature, c’est plus pratique et accessible.

Communiquer la passion du tennis auprès des plus jeunes

Agé aujourd’hui de 49 ans, Fabrice Santoro a passé plus de 20 ans sur le circuit professionnel (de 1989 à 2010), presque un record de longévité. Durant sa carrière, celui que l’on surnommait « Battling Fab » ou le « Magicien » a remporté 6 titres en simple et 24 en double (dont deux Grands Chelem à Melbourne). Adepte du revers et coup droit à deux mains, il a également remporté deux fois la Coupe Davis avec l’équipe de France en 1991 et 2001. Retraité des courts, Fabrice Santoro distille ses analyses auprès de chaines de télévision à l’occasion des tournois majeurs. Désireux de faire partager sa passion envers les plus jeunes, il est également l’ambassadeur du nouveau programme « Belambra Tennis Kids », n’hésitant pas à mettre en avant ce sport « très formateur où l’on apprend les règles importantes de la vie ».

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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