Julien Bernard : « À Dijon, la vie est très agréable »
S’il n’a pas disputé le dernier Tour de France avec l’équipe Trek-Segafredo, c’est pour mieux se consacrer au prochain Tour d’Italie. En attendant, Julien Bernard, 28 ans, s’apprête à disputer sous les couleurs de l’équipe de France le championnat du monde de la course en ligne ce dimanche 27 septembre à Imola. Une belle récompense pour ce nivernais d’origine qui a beaucoup baroudé.
En entrainement ou en compétition, vous voyagez beaucoup. Quels sont les « spots » qui vous ont vraiment marqué, que ce soit en France ou à l’étranger ?
En France c’est clairement le sud de la France que j’apprécie, et plus particulièrement l’Arrière-pays niçois. C’est l’endroit où je préfère m’entraîner l’hiver. La météo y est toujours bonne, et le panorama mer et montagne une merveille.
A l’étranger, j’ai un faible pour la côte ouest des États-Unis. J’ai disputé le Tour de Californie, c’est un pur mélange de tout ce qu’on peut trouver aux USA, le dépaysement est total.
Vous avez énormément voyagé ?
Oui, grâce à mon métier j’ai eu l’opportunité de visiter une bonne partie du monde, l’Australie, la Chine, le Japon, les États Unis le Canada, le Mexique, le Moyen-Orient, et quasiment la totalité de l’Europe. Tout cela en seulement cinq années.
Comment choisissez-vous vos vacances ?
En accord avec ma compagne toujours. Nous n’aimons pas passer l’intégralité de nos vacances au même endroit, c’est pourquoi nous privilégions plutôt le road-trip. Nous en avons déjà fait deux, en Floride et en Californie. Cela reste des moments inoubliables.
Etes-vous plutôt voyage organisé ou voyage improvisé ?
Nous organisons tout nous-mêmes, les billets d’avion, le parcours, les hôtels… Nous aimons être libres, choisir notre route, choisir de s’arrêter quand on veut et le temps que l’on veut.
Quel est votre prochain voyage ou votre prochaine destination de vacances ?
En ces temps délicats, nous avons porté notre choix sur l’île de la Réunion. Nous souhaitons rester en France, avec à la fois une météo clémente et un dépaysement total. Pour l’instant ce n’est qu’un projet car avec ce contexte il est difficile de se projeter plusieurs mois à l’avance.
Si vous deviez poser vos valises, le paradis ce serait où ?
J’aime beaucoup où je vis actuellement à Dijon. Ca ne sonne pas paradis mais la vie y est très agréable. Mais en voyageant beaucoup, on se rend compte que finalement le paradis c’est d’être entouré des gens qu’on aime.