JO d’hiver 2030 : la montagne, d’abord
Alors que le gouvernement cherche par tous les moyens à réduire la dette du pays par le biais d’économies ou de nouvelles rentrées fiscale, le Premier ministre Michel Barnier a apporté la garantie financière de l’Etat au Comité international olympique nécessaire à l’officialisation de l’attribution des Jeux d’hiver de 2030 aux Alpes françaises.
Selon les régions qui ont porté la candidature, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, le budget des Jeux d’hiver 2030 devrait être de l’ordre de 3 milliards d’euros, ventilé entre coûts d’organisation (deux milliards) et infrastructures (un milliard).
Autant d’argent pour des Jeux qui, selon les détracteurs, sont une hérésie alors que dérèglement climatique fait craindre qu’il soit déjà difficile d’organiser un tel évènement en 2030.
Et si l’on faisait confiance à nos décideurs, même si l’on peut avoir quelques raisons de se méfier ? Nous étions bien nombreux à prévoir le pire pour Paris 2024, il n’y avait plus personne ou presque pour geindre à l’issue de l’évènement.
Sans doute en sera-t-il de même après les JO d’hiver, ce qui n’empêche surtout pas de garder un œil critique pour que l’organisation de cette compétition préfigure de ce que doivent être l’organisation d’épreuves sportives dans les années qui suivent avec, en fil rouge, la protection de la montagne. Quitte à sacrifier certaines compétitions si les conditions ne devaient pas être réunies pour une pratique responsable.