Ski : En Isère, cet hiver, c’est aussi ouvert

Après les 3 Vallées, c’était au tour des quatre massifs de l’Isère et des 22 stations de présenter le 13 octobre à Paris, devant les journalistes, les principales nouveautés de l’hiver.

Avenue de la Grande-Armée, sur un rooftop qui offre une belle vue sur l’Arc de Triomphe et les Champs-Elysées, Isère Attractivité avait réuni les 4 massifs du département et les 22 stations pour faire un tour d’horizons des nouveautés et des actualités.

Au préalable, Christophe Suszylo, président d’Isère Attractivité s’est satisfait d’un été « encourageant » malgré « la météo » et « la mise en place du pass sanitaire ». Il a surtout noté que le public était au rendez-vous de la reprise comme en témoignent les 15 000 entrées enregistrées par le Petit Train de la Mure ou les 7000 du tout nouveau musée Champollion, consacré à l’Egypte.

Vice-présidente du département déléguée à la Montagne, Nathalie Faure a évoqué une « crise sans précédent » qui a entraîné un manque à gagner de « 384 millions d’euros ». Un plan montagne spécifique a été lancé pour aider les stations à surmonter cette année blanche : « Le ski alpin reste le moteur avec des activités qui complètent, les stations ont été créatives ».

Une créativité que l’on retrouve cet hiver dans les nouveautés des différentes stations la plupart accessibles en quatre heures depuis Paris.

Les 2 Alpes, massif de l’Oisans, lanceront le bal avec une ouverture du domaine skiable prévue pour les vacances de la Toussaint. La station mène des grands projets et cet hiver, en 2022, la nouvelle cabine de Super Venosc (secteur Vallée Blanche) permettra directement aux pistes et au versant du glacier.

Toujours sur le massif de l’Oisans, l’Alpe d’Huez – 2 300 mètres de dénivelés d’un seul jet – s’apprête à retrouver son ADN avec l’organisation de grands évènements : la coupe du monde de ski de bosses (les 18 et 19 novembre), le Festival International du Film de Comédie (du 17 au 23 janvier) ou, encore, Tomorrowland Winter (du 19 au 26 mars) qui reçoit des DJ comme Martin Solveig ou Ofenbach. La station sera de nouveau sur le devant de la scène grâce aux coureurs du Tour de France qui partiront à la conquête de son sommet le 14 juillet.

Sur ce massif, Oz-en-Oisans s’apprête à changer de nom en douceur pour devenir OZ 3300, c’est sur cette commune que se situe le Pic Blanc et ses 3330 mètres d’altitude qui offrent une vue panoramique vers quatre-cinquième du territoire français.

Direction, la Chartreuse, plus calme et plus familiale, où l’on met en avant le slow tourisme avec par exemple une rando-piano : on part en raquettes et, ensuite, on assiste à un concert intimistes dans l’un des charmants hameaux du massif. A rappeler, aussi, que Le Sappey-en-Chartreuse est la station-village la plus proche de Grenoble à peine un quart d’heure.

Le massif de Belledonne, c’est quatre stations dont Chamrousse, situé à 30 km de Grenoble, qui met en avant son parc nordique avec, par exemple, ses randonnées nocturnes à la lueur des flambeaux et ses 44 km de pistes de fond de balisés. A Belledonne, toujours, les 7 Laux vont fêter leurs 50 ans. Les festivités seront lancées le 29 novembre avec une soirée NRJ Extravadance. Rendez-vous aussi, fin mars, au Pleynet pour le deby des vallons du Pra : 1000 mètres de dénivelé, trajectoire libre. Le premier en bas a gagné quel que soit l’engin de glisse choisi.

Dans le Vercors, « la plus grande réserve naturelle de France », on est heureux de pouvoir organiser de nouveau La Foulée Blanche. Comme l’année dernière, il sera possible de se chronométrer avec une application à tout moment mais, le mieux, c’est quand même d’y participer. Rendez vous à Autrans, du 26 au 30 janvier.