Denis Masseglia (CNOSF) : « J’espère que tous les athlètes français sont favorables à la vaccination »

Alors que le CIO (Comité International Olympique) travaillerait avec l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour faire vacciner contre le Covid-19 tous les athlètes participant aux Jeux Olympiques cet été à Tokyo, Denis Masseglia, président du CNOSF, explique que les conditions de participation aux épreuves seront « extrêmement difficiles » pour les sportifs non vaccinés.

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Denis Masseglia, président du CNOSF, lors de son point presse en visoconférence lundi 25 janvier 2020.

Si la tenue des JO (23 juillet – 8 août) à Tokyo ne peut être garantie, le quotidien britannique The Telegraph a révélé un projet de vaccination portant sur l’intégralité des participants. Le CIO travaillerait dans ce sens avec l’OMS.  Si certains athlètes refusent de s’y soumettre, ils s’exposent à « des conditions de participation extrêmement difficiles » prévient Denis Masseglia à l’issue d’un point presse suite au congrès du CNOSF. « En effet, poursuit le dirigeant, une forme de quarantaine, ou de quinzaine, pourrait être exigée, avec peut-être des tests chaque jour matin et soir ».

« J’espère que tous les athlètes français sont favorables à la vaccination, si ce n’est pas le cas, on fera un maximum de pédagogie » poursuit le président du CNOSF. Également compréhensif par rapport à l’approche de certains sportifs sur le sujet, cet ardent défenseur du sport français fait un parallèle avec « JO et ramadan qui parfois se tiennent au même moment ». « Tout est question de choix individuel qu’il s’agit de régler au mieux » ajoute-t-il.

« Un peu de précaution vis à vis de nos amis japonais »

Celui qui termine son troisième mandat à la tête de l’instance sportive est conscient « qu’à un moment donné c’est la tenue des Jeux qui est l’enjeu final ». « Nous ne sommes pas tout seuls. Pour nos amis japonais, recevoir des athlètes et des personnes accréditées venues du monde entier exige un peu de précaution » poursuit Denis Masseglia. Le dirigeant rappelle aussi que « le report des Jeux était justifié par la possibilité de trouver un vaccin. (…). C’est le cas aujourd’hui ».

Pour autant l’idée n’est pas que les athlètes soient vaccinés prioritairement par rapport à d’autres catégories de population, « d’ici les Jeux on peut penser que c’est possible de les faire vacciner sans que cela ne pénalise d’autres personnes », affirme encore Denis Masseglia précisant même que le CIO s’était engagé à ce que « pour un athlète vacciné, deux personnes issues de la société civile le soient avec prise en charge par le CIO. C’est également une manière de montrer une forme de solidarité » face à une pandémie qui entraine une crise généralisée.  

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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