Tour de France, étape 18. L’adieu aux Pyrénées
Ce n’est pas parce que le Tour semble plié qu’il ne faut pas s’intéresser à cette étape pyrénéenne qui regorge de curiosités touristiques.
On démarre de Pau pour une jolie promenade avant de retourner dans les Hautes-Pyrénées pour les dernières belles cartes postales venues tout droit de la montagne de ce Tour.
Pyrénées Atlantiques, à voir sur la route
Jurançon
Jurançon est mondialement connu pour ses vins blancs (un sec AOC en 1975 et un moelleux AOC depuis 1936) fréquents sur la table d’Henri et particulièrement prisés de la romancière Colette. La légende prétend qu’Henri IV aurait été baptisé en se faisant frotter les lèvres d’une gousse d’ail et de jurançon. Les cépages principaux de l’appellation sont le petit et le gros manseng. Ces vins se découvrent à la Maison du jurançon et à la Cave du jurançon, située à Gan.
Musée du béret, à Nay
C’est bien au cœur du Béarn, dans la région de Nay et d’Oloron‐Sainte‐Marie que le béret a vu le jour, même si l’histoire l’a par la suite assimilé au Pays Basque. C’est aussi à Nay, au bord du Gave, qu’un magnifique bâtiment style Directoire (ancienne manufacture de bérets) a été restauré et aménagé en musée pour lui offrir un écrin et accueillir le public. On y découvre l’histoire de ce couvre‐chef emblématique de la France dans le monde entier, ses origines et les différentes étapes de sa fabrication, le savoir‐faire unique qu’elle requiert, mais aussi son parcours étonnant depuis les pâturages béarnais jusqu’aux podiums des défilés de haute couture, en passant par les révolutionnaires et les studios de cinéma.
Grottes de Bétharram
Asson est le point de départ d’une balade de 2,8 km dans les grottes de Bétharram, ouvertes au public depuis 1903 grâce aux travaux de Léon Ross, pionnier de l’électricité dans la ville de Lourdes. L’exploitation des grottes est toujours gérée par l’arrière-petit-fils de Léon Ross, Albert.
De retour dans les Hautes-Pyrénées
Abbaye et église de Saint-Pé-de-Bigorre
L’abbaye fut fondée par des moines appartenant à l’ordre de Cluny, elle prit rapidement de l’importance car située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Le monastère eut à souffrir des guerres de religions : saccagé en 1569, puis sérieusement endommagé par le tremblement de terre de 1661.
Le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes et la Procession aux Flambeaux
Séparé du reste de la cité par une boucle du Gave, à l’ouest de la ville, le domaine de la Grotte, également dénommé le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, est un domaine privé de 52 ha. Il est ouvert tous les jours de l’année.
Les Thermes de Bagnères-de-Bigorre
Les eaux thermales de Bagnères, naturellement chaudes, sont extraites à 50°C. Elles sont naturellement chargées en calcium, sulfate et magnésium.
L’histoire de Bagnères-de-Bigorre tient tout entière dans le nom de Vicus Aquensis donné par les Romains, qui savaient déjà apprécier les vertus de ses eaux chaudes. Au fil des siècles, Bagnères s’est enrichie d’une histoire écrite autour de cette richesse naturelle qu’est l’eau thermale. Deux thermes principaux accueillent les curistes, les Grands Thermes, établis au sein d’un élégant bâtiment XIXe qui valorise de nobles matériaux tels que le marbre des Pyrénées, et les Thermes de la Reine. L’eau de Bagnères est utilisée notamment en rhumatologie, pour les affections psychosomatiques telles que le stress ou pour les voies respiratoires.
Lac de Payolle
Il est surnommé « le petit Canada » avec sa forêt, son lac et son atmosphère de tranquillité. Le lac satisfait les contemplatifs, mais aussi les visiteurs les plus remuants grâce à un vaste choix d’activités : VTT, accrobranches, randonnées pédestres, équestres, activités nautiques (pédalo, kayak, stand up paddle, pêche), cyclotourisme (ascension du Col d’Aspin ou de la Hourquette d’Ancizan)
La Mongie
La station a reçu trois étapes du Tour (1970, 2002, 2004) et accueilli des épreuves de coupe du monde de ski en 1985. Le téléphérique qui monte au pic du Midi de Bigorre (2 872 m) permet d’en visiter l’observatoire.
Col du Tourmalet (2 115 m)
Les coureurs ont en effet franchi ce géant du Tour à 81 reprises et reviendront une fois de plus rendre hommage au successeur d’Henri Desgrange, Jacques Goddet, au pied de la stèle qui lui est dédiée. Au cours de sa longue histoire d’amour-haine avec la course, le Tourmalet a déjà accueilli trois arrivées d’étape, en 1974 (victoire de Jean-Pierre Danguillaume), en 2010 (Andy Schleck) et en 2019 (Thibaut Pinot).
Barèges
Station thermale la plus haute de France, elle est spécialisée dans les séquelles de traumatismes articulaires, d’entorses, fractures et luxations et dans la rhumatologie. En 1675, Madame de Maintenon et le petit duc du Maine sont venus à Barèges soigner sa claudication. En effet, depuis que des paysans avaient remarqué que leur bétail qui allait patauger dans l’eau de certaines sources guérissait aisément de ses blessures, les eaux de Barèges étaient réputées cicatriser les plaies.
Château Sainte-Marie (Esterre)
Perché au sommet d’un éperon rocheux, il a servi de forteresse pour la vallée mais aussi de lieu de refuge pour les populations. Sa construction date du Xe siècle par les comtes de Bigorre. Au XIVe siècle, il passa aux mains des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem puis plus tard aux chevaliers de Malte. Les Anglais s’en emparèrent jusqu’en 1404, où le comte de Clermont, aidé des habitants de la vallée commandés par Aougé de Coufitte les en chassa. Le château fut ensuite abandonné. Les vestiges sont inscrits aux Monuments historiques depuis 1930.
A voir à Luz Ardiden, ville d’arrivée
Pont Napoléon
Le Pont Napoléon est un ouvrage monumental de 63m de hauteur érigé par Napoléon III en 1863, reliant le quartier thermal à la route de Gavarnie. En été, le site propose de multiples activités sportives : saut à l’élastique, via ferrata, escalade, tyroliennes…
Eglise des Templiers
Elle est un des rares édifices religieux bâti à la fin du XIIe siècle et actuellement en parfait état de conservation. Occupée et fortifiée par les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem au XIVe siécle, elle abrite désormais le musée du Trésor, lieu d’exposition d’objets d’art sacré dont les plus anciens datent du XIIIe siècle.
Château Sainte Marie
Datant du Xe siècle et restauré dans les années 1980, il est un des vestiges les plus marquants de l’histoire du Pays Toy. Début août (7 & 8 août 2021), les Médiévales du Pays Toy font revivre le site au temps des troubadours et des combats chevaleresques.
A proximité
Cirque de Gavarnie
Le site Pyrénées-Mont Perdu regroupe 3 cirques glaciaires frontaliers à seulement 30/40 min de Luz-Saint-Sauveur : Gavarnie, Troumouse et Estaubé. Ces merveilles faunistiques et floristiques sont à découvrir principalement en été pour la beauté de leurs paysages et de leurs sommets. Le cirque de Gavarnie se démarque par la dimension spectaculaire de ses parois calcaires, ses sommets à 3000m d’altitude et sa cascade de 423 mètres de hauteur, l’une des plus hautes d’Europe.
https://www.valleesdegavarnie.com/ete/ma-destination/gavarnie-gedre
Pic du Midi de Bigorre
Au sommet à 2877m, il s’agit de la plus belle vue sur la chaîne des Pyrénées. Accessible par téléphérique, le Pic du Midi ouvre son observatoire, ses télescopes et coronographes, ses terrasses panoramiques, son ponton dans le ciel, son musée sur l’astronomie et ses multiples animations.
https://picdumidi.com/
Le Parc national des Pyrénées et la Reserve naturelle du Néouvielle
Situé aux portes du Parc national des Pyrénées, la vallée de Luz-Saint-Sauveur offre une kyrielle d’espèces animales et végétales à découvrir de la cime du Vignemale au pic de la Munia. Créée en 1935, le massif granitique du Néouvielle est remarquable par le nombre de lacs et par sa diversité de paysages. On y croise des isards, des perdrix, des marmottes, admirer lacs, laquets et sommets…
http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr