Voyage en terre basket sur le Vieux Continent
Financé par la ville de Metz et la région Grand Est, Corentin Rodriguez a sillonné durant deux ans l’Europe du basket. Il en revient aujourd’hui avec un film documentaire d’une heure mettant en lumière la passion et les ressorts qui animent ce sport.
C’est parce que la NBA est devenue « trop aseptisée » et le basket européen « pas suffisamment connu » que Corentin Rodriguez, alors étudiant en école de Commerce à Marseille, s’est lancé il y a deux ans dans une tournée des parquets du Vieux Continent. « J’ai sillonné les clubs amateurs et professionnels de six pays (Ndlr : Espagne, Italie, Slovénie, Croatie, Serbie et Grèce) pour mettre en lumière l’amour inconditionnel, aussi bien des joueurs que de leur public, pour ce sport basé sur le respect mutuel » résume le jeune Lorrain.
La ville de Metz et la région Grand Est l’ont aidé à financer son périple européen. « En contrepartie je distribuais sur place des brochures touristiques » souligne ce grand fan de l’Olimpia Milano qui évolue dans l’élite du championnat d’Italie. Avec Corentin, on voyage dans pas moins de neuf villes d’Europe : Madrid, Barcelone, Milan, Bologne, Ljubljana, Zagreb, Belgrade, Thessalonique et Athènes. Un joli parcours ponctué de belles rencontres.
Cette immersion dans le basket européen a permis à Corentin Rodriguez de réaliser un film, « Basket Europe Tour », qui narre et décrit parfaitement la passion engendrée par ce sport. « Des playgrounds aux parquets, je l’ai conçu comme une étude anthropologique » poursuit cet accroc du ballon orange qui rappelle que ce sport l’a « fait grandir » et « appris à ne jamais abandonner » dans ce qu’il croit. Pour preuve durant ses pérégrinations en terre basket, il a pu rencontrer son idole, le grec Vasílios Spanoúlis, arrière de l’Olympiakos. Il s’agit là du meilleur marqueur et le meilleur passeur de l’histoire de l’Euroligue.
Aujourd’hui Chargé de développement pour la région Grand Est à la Fédération Française de Basket-ball, Corentin Rodriguez n’a de cesse de vouloir redonner au basket ce qu’il lui a appris. Ce film joliment scénarisé en est un beau témoignage.